Sur la rive droite de la Loire se trouve la grande ville portuaire de Saint-Nazaire. Une ville connue également pour ses chantiers de construction de bateaux. Mais lorsque l’on s’éloigne du port et du centre ville et que l’on ville vers l’embouchure de la Loire, alors ce sont d’autres perspectives qui se révèlent. Nettement plus bucolique et poétique. Partons donc à la découverte des pêcheries du bord de Loire.
Les pêcheries du bord de l’Estuaire de la Loire
En Loire Atlantique, la côte est relativement bien abritée de la houle. C’est normal puisque de ce côté de l’estuaire de la Loire presque toutes les pêcheries sont orientées au sud.
Loin des tumultes du port autonome de Saint-Nazaire, les pêcheurs d’éperlans ou de civelles regardent passer les marées et les immenses cargo. L’eau monte et puis descend sans jamais s’arrêter. Les pêches, elles ne se ressemblent presque jamais. Ainsi va la vie sur les bords de l’Estuaire de la Loire.
Une cabane en bois c’est comme un rêve d’enfant qui se réalise
Ces cabanes sur pilotis on les appelle des pêcheries. Cela fait plus sérieux, car à bord on est pas la pour rigoler. Il faut faire monter et descendre le filet toutes les 5 à 10 minutes. Mais lorsque les bancs de poissons sont là c’est presque toutes les minutes.
Des pêcheries, il n’y en a pas deux pareils. Normal elles sont toutes uniques et construites généralement avec des matériaux de récupération. Dans le Nord de la France il y a les jardins ouvriers, à Saint-Nazaire il y a les pêcheries. C’est comme cela. La pêcherie est un bien populaire ou presque. Pour la construire il faut d’abord réunir une équipe de bons copains pour planter des pieux pour essayer d’aller le plus loin possible (dans la mesure du raisonnable). Car plus on est loin et moins on dépend de la marée et plus on peut pêcher longtemps.
Mais avant tout la pêche au carrelet, c’est surtout une pêche d’attente. On attend la marée, puis on descend le filet et on attend les poissons.
Les pêcheries de Saint-Nazaire côté Nord
L’intérieur est sommaire et rustique. Car ce qui compte avant tout c’est le filet, que l’on appelle généralement carrelet.
Les pêcheries de Saint-Brévin, au sud de l’Estuaire
Ici on craint le vent du nord presque comme son patron. Car les jours de noroît les poissons ne sont jamais vraiment au rendez-vous.
crédits photos: Yann Ve