Madagascar, est un pays que l’on appelle, l’île continent ou encore l’île rouge en référence à la couleur de ses sols. Un pays d’Afrique qui est connu autant pour son vaste territoire que pour la diversité de sa faune et de sa flore. Cette grande île de l’océan indien est une destination qui mêle aussi bien l’aventure que le farniente. À Madagascar tout le monde y trouvera son compte. Et c’est peut-être cela le secret de cette grande île de l’océan indien. Voici donc le top des dix choses à faire à Madagascar.
Découvrir la capitale Antananarivo
Les deux principaux monuments historiques à Antananarivo sont les deux palais où ont siégé les plus grands rois et reines du puissant royaume Merina.
Le plus ancien palais, le Rova d’Ambohimanga (la colline bleue) a été construit par Andrianampoinimerina. Un homme puissant qui n’était autre que le souverain qui a réalisé l’unification de l’Imerina vers le 16 ème siècle. On peut y trouver les vestiges du siège du pouvoir de ce grand roi, ainsi que des informations utiles sur les souverains qui lui ont succédé.
Le deuxième plus important palais du royaume de Merina est sans nul doute le palais de la Reine ou le Rova Manjakamiadana. Un splendide bâtiment situé au cœur de la capitale Antananarivo. Le palais tire son nom du fait que seule des reines y ont habité et exercé le pouvoir.
D’autres endroits historiques peuvent cependant être visités comme les douze collines saintes qui représentent les douze petits royaumes qui ont été unifiés pour former le royaume Merina d’Antananarivo.
Faire un tour au musée de la photo d’Antananarivo
Créée en 2013, le musée de la photo se trouve non loin du palais de la Reine. Le musée tient vraiment à raconter l’histoire du pays grâce à sa très grande collection de photographies prises à Madagascar vers le milieu du 19è siècle jusqu’à l’indépendance, en 1960. Le musée propose aussi des projections thématiques de films constitués à partir des photos de sa base de données.
En plus de cela, l’endroit offre un grand espace propice à la détente, un cadre idéal pour ceux qui ont besoin de s’éloigner un peu de la cohue de la ville sans avoir à aller trop loin.
Rendre visite aux lémuriens de « Lemur park »
Il n’est plus besoin de sortir de la capitale pour découvrir ces magnifiques créatures, il suffit pour cela de faire un tour au parc des Lémuriens. Il s’agit d’un parc privé situé à quelques kilomètres d’Antananarivo. On peut y admirer neuf espèces de lémuriens, mais aussi des oiseaux emblématiques, des lézards ainsi que plus de 70 espèces différentes de plantes. Même si la richesse de ce parc est loin d’égaler celle des parcs nationaux, il offre une alternative moins contraignante pour ceux qui n’ont pas la possibilité de sortir trop loin de la ville.
Randonner sur les collines autour de la capitale
Antananarivo fait partie des douze collines saintes qui ont constitué le royaume Merina. Chacune de ces douze collines recèlent de vestiges de ce grand royaume. L’Office Régional du Tourisme organise des trekkings mensuels pour faire découvrir Antananarivo et ses alentours.
Ces excursions organisées offrent une possibilité unique aux participants de découvrir les endroits les plus intéressants de la capitale et d’échanger avec les habitants des petits hameaux qui gardent et respectent encore leurs traditions et cultures malgré tout.
Que faire dans le Sud de Madagascar ?
Admirer le coucher du soleil sur l’avenue des baobabs
Le baobab c’est un peu l’emblème de Madagascar. Pourquoi? Et bien tout simplement parce que ce pays abrite six des huit espèces des baobabs que l’on trouve dans le monde. Et les six espèces que l’on trouve sur la Grande île sont endémiques.
L’avenue des baobabs offre une occasion unique d’admirer les plus majestueux de ces arbres. Alignés tels des sentinelles le long de la route vers Morondava, ces géants sont mondialement connus. Des arbres que l’on comparent souvent à des arbres à l’envers tellement leurs branchages ressemblent à des racines.
Et même si vous ne connaissez pas le nom de l’avenue des baobabs, vous avez forcément vue la photo quelque part. Il y a près d’une trentaine d’arbres, de part et d’autre de la route, dont la plupart mesurent une trentaine de mètres de haut.
Le Parc national de l’Isalo
Ce parc national situé dans le sud du pays se trouve à quatre-vingt kilomètres environ de la ville d’Ihosy et à 250 kilomètres de Tuléar. A noter que Tuléar est l’une des plus grandes villes de Madagascar. Le point d’entrée du parc naturel de l’Isalo est la commune de Ranohira.
D’une superficie de 81 540 hectares, le parc national d’Isalo est en fait un vaste massif qui a connu une forte érosion étant donné qu’il date du jurassique. Dans ce massif de basse montagne on peut néanmoins y admirer de superbes défilés rocheux.
Ce Parc ne ressemble donc à aucun autre, on est bien loin des forêts tropicales de la grande île malgache. Ce vaste massif érodé, est parsemé d’herbes folles et de quelques gros rochers. Pour l’altitude, dans le parc national de l’Isalo, elle varie entre 514 mètres et 1268 mètres. Bien que les montagnes qui se trouvent dans le parc de l’Isalo soient anciennes et érodées, on peut trouver des précipices et surtout des canyons qui peuvent atteindre une profondeur de près de deux cents mètres.
Côté flore, on trouve dans le parc national de l’Isalo près de quatre cents espèces endémiques.
La réserve nationale Tsingy de Bemaraha
C’est dans cette réserve que se trouvent les paysages de la très fameuse Tsingy de Bemaraha. Des pinacles calcaires dentelés formant un vaste plateau. Il s’agit en fait des vestiges des fonds marins poussés vers le haut il y a environ deux cents millions d’années.
Le parc ne se distingue aussi par son infrastructure impressionnante, avec des chemins suspendus par des câbles, des échelles ou encore des ponts. La vue depuis les hauteurs est magnifique et sans égale. Le parc regorge également d’endroits propices à la spéléologie. A noter qu’il est également possible de se promener en bateau sur la rivière de Tsiribihina.
Madagascar abrite plusieurs tsingy dont celui se trouvant à Diego Suarez. Tsingy de Bemaraha se trouve dans le nord de l’île. Un lieu unique qui est d’ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les hautes formations rocheuses du Tsingy Rouge Park sont souvent comparées à celles du parc national de Bryce Canyon, en Utah au Etats-Unis.
Le Parc national de Ranomafana
Ce parc est situé dans le sud-est de l’île de Madagascar. Autant vous dire tout de suite que si vous souhaitez vous y rendre vous devrez disposer de probablement de plus de deux semaines sur place. Ce parc se situe à plus de quatre cents kilomètres de la capitale et la grande ville la plus proche est Fianarantsoa qui se trouve à soixante cinq kilomètres soit une bonne heure de route.
La spécificité du parc national de Ranomafana est de posséder deux forêts distinctes. L’une d’elles est une forêt tropicale dense et humide qui se trouve entre 600 et 800 mètres d’altitude. L’autre est une forêt de moyenne altitude qui oscille entre 800 et 1400 mètres d’altitude.
On trouve dans ce parc des marécages, des forets de bambous, ainsi que de nombreuses espèces animales et végétales endémiques. A noter qu’au centre de ces forêts on trouvera des forêts primaires. Pour y accéder, il faut s’éloigner le plus possible de l’axe routier. Tout autour du cœur de la forêt primaire, se trouvent des forêts secondaires tout autant intrigantes et riches en vies animales. Par exemple on recense dans le parc plus de 350 sortes d’araignées.
Il est possible de visiter le parc toute l’année. Et celui-ci propose six ou sept circuits écotouristiques.
Que faire dans le nord de Madagascar ?
Tsingy Rouge, la géologie vous surprendra
Le site de Tsingy rouge est une formation rocheuse assez surprenante. On trouve ces amas de roches rouges dans le lit de la rivière Irodo. Une rivière et un site exceptionnel qui se trouve dans le nord du pays, non loin de la ville d’Antsiranana et tout à côté de Sadjoavato. Ce site se trouve plus précisément sur le plateau de Sahafary, non loin de la route nationale 6. Un axe routier qui relie les localités de Diego Suarez et Nosy Be.
Tsingy Rouge est le résultat de l’érosion. Le lent travail de la rivière du Frodo qui a creusée au fil des siècles un cayon. Un cayon qui aujourd’hui encore est modifié par l’action combinée des pluies et du vent.
Un petit tour dans la Baie des Sakalava
La baie des Sakalava se trouve dans la partie nord de l’île. C’est l’un des plus beaux endroits de l’île et il est particulièrement apprécié des amateurs de sports nautiques qui aiment très certainement le caractère authentique et sauvage du lieu. En effet, le tourisme de masse ne l’a pas encore atteint et la baies des Sakalava reste donc encore un peu préservée.
Le spot de la baie de Sakalava est relativement bien protégée et sécurisée. Les vents soufflant généralement depuis le large sont favorables et limitent les risques d’accidents. De plus cette partie de l’île est très venteuse et cela presque toute l’année.
Le Parc National de Masoala
Ce lieu naturel et préservé, se trouve dans le nord-est, il fut crée en 1997 dans la province de Diego-Suarez. Masaola, peut signifier en malgache « la baie sacrée » Maso Hoala. L’autre signification possible Maso Ala, « l’œil de la forêt ».
Ce parc national à la particularité d’être la plus grande surface protégée de l’île. Avec ses 235 000 hectares, cette forêt tropicale humide est l’une des plus anciennes et des plus denses qui soit de tout le pays. D’ailleurs on estime que seuls dix pour cent de la lumière arrive à passer à travers les épais branchages pour finalement atteindre le sol.
Hormis la forêt tropicale humide, ce parc naturel malgache a également la particularité d’avoir une partie marine.
Avec un relief très accidenté, ce parc offre une variété de paysages et de nombreuses possibilités de visites. A noter que l’altitude de l’aire protégée de Masaola oscille entre le niveau de la mer et 1 224 mètres pour son point le plus haut.
Le moment idéal pour visiter le Parc National de Masoala se situe entre le mois de juin et le mois de septembre.
A voir également à proximité, le parc de Marojejy.
Le Parc national de la Montagne d’Ambre
Ce parc naturel malgache, se trouve dans le nord du pays et plus précisément dans la province de Diego-Suarez. C’est un parc bien connu, puisqu’il date de 1958 et qui se trouve non loin de Joffreville.
A noter que la superficie de ce parc est de plus de 23 000 hectares. Il est divisé en deux parties. La réserve spéciale de la forêt d’Ambre (4 810 hectares) et le Parc national de la montagne d’Ambre (18 200 hectares). L’altitude du parc varie entre 800 mètres et 1475 mètres pour sa partie la plus haute.
Cet endroit est assez spécial, puisque c’est l’un des endroits de l’île où l’on recense des espèces d’animaux et des végétaux uniques au monde. En d’autres termes le Parc national de la Montagne d’Ambre est un concentré de vie et de diversité qu’il est important de protéger. D’où l’existence du parc.
On peut visiter ce parc toute l’année, des lundis aux samedis sauf les dimanches.
Le parc national d’Andasibe-Mantadia
Situé à environ 150 kilomètres à l’est de la capitale, Andasibe est l’un des plus importants parcs nationaux du pays. Il est riche de 14 espèces de lémuriens, de 84 espèces de batraciens mais aussi de 117 espèces d’oiseaux ainsi que 1 200 espèces de plantes différentes. Les visiteurs pourront y admirer également près de 120 espèces d’orchidées.
Le parc est composé de cinq sentiers différents, qui permettent d’explorer toute la diversité du parc. Des sentiers qui sont toujours bien entretenus et sécurisés. Le parc travaille également avec des guides issus de la population locale qui connaissent donc parfaitement le parc et ses « occupants ».
Un peu plus loin on trouve les forêts humides de l’Antsiranana. On y trouve des plantes uniques ou des animaux au monde telles que le tenrec, le fanaloka ou encore l’aye-aye. L’aye-aye est un lémurien aux yeux oranges et au physique assez particulier. Bref les forêts de l’Antsiranana est un lieu unique au monde qui fut isolé pendant près de 60 millions d’années.
Aller se perdre sur les petites îles de Madagascar
Et enfin, les îles malgaches, une destination de rêve pour les amoureux des plages, des sports nautiques et du farniente.
Et pour quoi pas se rendre à l’île Sainte-Marie ou l’île aux nattes, dans l’est de Madagascar. Un lieu formidable avec ses splendides plages de sable blanc.
Mais il y a aussi Nosy- Be, à l’extrême nord de la Grande île. Un lieu très connu à travers le monde. Mais un lieu idéal pour y passer une petite semaine de repos dans un endroit balisé et bien cadré. Pour ceux qui ont un peu peur de s’aventurer dans l’île.
Il y aussi les îles Sakatia et Iranja. Toutes ces îles sont réputées pour la beauté de leurs paysages, mais également pour la richesse de leur biodiversité.
Vivre l’expérience d’un « donia »
Le Donia est un festival organisé à Nosy-Be, l’une des plus belles îles de Madagascar. Il dure cinq jours et c’est le plus grand festival annuel organisé sur la Grande île pour célébrer la vie, d’où le nom qui signifie « belle vie » en sakalava. De nombreuses activités sont prévues tout le long de la durée de ce festival. De nombreux carnavals sont organisés ainsi que des concerts avec des artistes venant de tout le pays. C’est une occasion unique d’expérimenter la très grande diversité culturelle de l’île.
Pour les amateurs de photographie, les fêtes et les festivals et les carnavals sont des occasions incroyables de rentrer en contact avec la population. Et surtout de réaliser des clichés inoubliables. Tout en respectant le droit à l’image (pas moins de sept personnes sur un cliché pris dans le domaine public et dont aucun n’est le sujet principal – règle en cas de publication presse ou réseaux sociaux)