Situé sur le cap Sizun et sur la route qui mène à la pointe du Raz, Pont-Croix fait partie de ces endroits discrets qui enchantent les visiteurs. Il faut dire que cette charmante localité aujourd’hui oubliée, est complètement effacée par Pont-Aven et Locronan.
Pont-Croix, le village secret du Finistère
Dans l’ombre de la pointe du Raz, se trouve Pont-Croix, une ville de l’intérieur des terres qui était autrefois une ville bretonne dynamique et commerçante. Aujourd’hui la ville est coupée en deux. Le haut de la ville reste dynamique mais le bas de la ville est quand à lui déserté presque laissé à l’abandon. Entre ces deux parties de Pont-Croix se trouve la grande rue Chère, une sorte de trait d’union entre l’ancien port et le centre ville, placé sur la partie haute.
Ici à la fin de l’été les ruelles du villages sont quasiment désertes, c’est ce qui vaudra à Pont-Croix cette appellation de petit village secret du Finistère. Il faut néanmoins reconnaître que ce village est bien connu des habitants du Cap-Sizun. Mais il est clairement situé en dehors des grands axes de circulation. C’est au mieux un village qui sert de transit et dans lequel les visiteurs s’arrêtent généralement par hasard.
Aujourd’hui Pont-Croix compte environ 1600 habitants à l’année et c’est ce qui en fait un village selon la définition retenue par l’INSEE. Sur le plan touristique ce village du Finistère bénéficie de la mention : « Petite cité de caractère ». Ce qui souligne que cette localité est particulière et « digne d’intérêt » et qu’elle mérite d’être visitée.
L’histoire d’un port aujourd’hui disparu
Cette petite maison sur le bord d’une rivière côtière nous rappelle que Saint-Croix était un grand port breton où venaient décharger des bateaux de toute l’Europe.
Cette rivière s’étend sur seulement 32 kilomètres de long. Elle prend sa source à Pengoyen pour terminer sa course à Audierne. C’est un cours d’eau qui coule exclusivement sur le territoire du département du Finistère. Pratiquement tout le bassin de la rivière est soumis à l’influence des marées. Et c’est ce qui permis autrefois aux bateaux de remonter assez loin dans le Goyen pour décharger leurs marchandises.