Cela fait quelques temps et quelques mois déjà que je prévoyais de me rendre voir un ami dans la capitale hongroise. Une longue histoire, des rivages de la Nouvelle-Zélande jusqu’aux navigations au large de la Bretagne il s’est retrouvé à Budapest, poussé par les hasards de la vie ou part un indéchiffrable destin. Et c’est justement comme cela que j’aime aborder la photographie, le hasard, les rencontres, les gens.
Budapest en noir et blanc
L’une des plus belles villes d’Europe est sans nul doute Budapest, la capitale de la Hongrie. Une ville suffisamment grande pour pouvoir être abordée sans trop de préparation et laisser ainsi une grande part d’incertitude. Pourquoi? Et bien parce que souvent dans les grandes villes il suffit de se laisser guider par son instinct et d’arpenter tout simplement les rues. Photographier Budapest en noir et blanc permet de se concentrer sur les formes, les lignes sans se faire distraire par les couleurs. Vous connaissez le concept, je ne vais pas développer une énième fois.
Budapest, tout en nuances
La Hongrie c’est aussi un saut dans le temps. Il est amusant de pouvoir revivre des moments que l’on a vécu en Europe. La fausse candeur du capitalisme, lorsque des magasins s’emparent par exemple d’une ancienne gare. Le message passe tout seul, puisque c’est le bâtiment et l’histoire qui semble prendre le dessus. Alors qu’en fait on est dans un lieu historique devenu une galerie marchande.
Rien de bien exceptionnel? détrompez-vous, ce panneau de change veut dire beaucoup. La toute puissante carte bleue ou carte de crédit qui se décline en autant de couleurs pour flatter l’ego de son détenteur, ne sert ici plus à grand chose. Un doux retour dans le passé où il suffit de changer quelques billets de banque.
Aventure en noir et blanc
Une rencontre, d’une hongroise qui est née sous l’URSS, qui était déjà née en 1956 et qui affronte à l’automne de sa vie un autre système économique qui disjoncte.
Entre la simplicité d’un carrelage mural blanc et les galeries fastueuse de l’ultra centre, Budapest à quelque chose qui m’amuse parfois et qui me distrait souvent.
Un trait de crayon pour une architecture soviétique
Un photographe célèbre disait que « les photographes sont les géomètres du monde moderne ».
Photographie de rue à Budapest en noir et blanc
crédits photos: Yann Vernerie
remerciements: Quentin W