Avant-garde artistique, Rome arty

La Ville éternelle abrite des ruines et monuments exceptionnels. Elle surprend également les amateurs d’art moderne avec quelques adresses. La preuve par 5.

Rome Arty. photo Sokha Keo
Rome Arty. photo: Sokha Keo

Futuriste : Maxxi

Son architecture mérite le détour. Ouvert en 2010 dans le quartier de Flaminio, le musée national des arts du XXIe siècle, réalisé par l’architecte Zaha Hadid, est une merveille. Le lieu, conçu comme un campus dédié à la culture, comprend également un auditorium, un centre de recherche, une bibliothèque, une cafétéria, une librairie, un bar, un restaurant. Les expositions, toutes disciplines confondues, sont résolument tournées vers la modernité comme la récente installation consacrée à l’architecture futuriste. Espace, lignes, lumière… les détails du bâtiment invitent à prendre le temps de déambuler d’une salle à l’autre avant de se poser dans la cour en sirotant un café.

www. maxxi. art/en

Pointu : Fondazione Alda Fendi – Esperimenti

A proximité du Forum et de ses ruines à ciel ouvert, le « Palazzo Rhinoceros » a ouvert ses portes en 2018 sous l’impulsion d’Alda Fendi. La mécène venue de la mode a fait appel à l’architecte français Jean Nouvel pour revoir chacun des 25 appartements dans les trois bâtiments historiques, à louer à la journée. L’un deux est toutefois réservé à un artiste en résidence et des expositions gratuites sont organisées au rez-de-chaussée et au 1er étage. Parmi les derniers accrochages, les visiteurs ont pu découvrir des dessins de Miche-Ange. Avant (ou pas) de se rendre sur la terrasse pour jouir d’une vue panoramique sur la ville.

https:// fondazionealdafendi-esperimenti .it/?lang=en

Ludique : Macro

Au Nord de Rome, le récent Macro bénéficie d’une surface de plus de 4000 m2. Plusieurs salles présentent le travail d’artistes contemporains de toutes disciplines. Il occupe un bâtiment installé à côté du Musée d’art contemporain Macro Testaccio. En novembre, les visiteurs ont découvert les installations de l’artiste Phanos Kyriacou, composées de sculptures réalisées dans différents matériaux, à l’extérieur et dans la cour du musée.

www. museomacro .it

Made in Taly : Palazzo Merulana

Rome éternelle. photo Sokha Keo
Rome éternelle. photo Sokha Keo

Ouverte en 2018, cet hôtel particulier regroupe principalement la collection privée d’Elena et Claudio Cerasi consacrée à l’école romaine et l’art italien de l’entre-deux-guerres. Sur quatre étages, le Palazzo Merulana présente 90 œuvres signées Giorgio Di Chirico, Antonietta Raphaël ou encore Giacomo Balla. L’occasion de découvrir des artistes moins connus du grand public et de profiter de ce très bel espace de 1800 m2. Une terrasse au dernier étage, permet d’admirer la vue tandis qu’une très belle librairie, un jardin urbain et un café occupent le rez-de-chaussée.

www. palazzomerulana. it

Etonnant : Palazzo Cipolla

Situé sur l’une des artères principales de la capitale, via Del Corso, ce palais est devenu une référence pour ses expositions d’artistes étrangers. Dans les salles de cette galerie d’art, les grands formats trouvent une place de choix comme les toiles XXL et les sculptures de l’espagnol Manolo Valdes présentées cet automne (jusqu’en juin 2021).

Pluridisciplinaire : Fondazione Memmo

Street Art à Rome
Street Art à Rome. photo: Sokha Keo

Entre résidences, ateliers pour enfants, performances et expositions, cet espace dédié à l’art contemporain offre, depuis 2012, une nouvelle programmation tournée vers l’avenir. Les artistes invités travaillent divers médiums. En décembre, la fondation met en scène Conversation Piece / Part VII Towards Narragonia, dédié à des artistes italiens et étrangers – Jos de Gruyter & Harald Thys, Benedikt Hipp, Apolonia Sokol – entretenant une relation particulière à la Ville éternelle. Un rendez-vous très attendu !

http://www. fondazionememmo .it/

Bonus, Rome côté street art

Le quartier de Tor Marancia est l’un des hauts lieux du street art à Rome. D’immenses fresques ont été dessinées sur les façades des immeubles du quartier. Un projet qui s’appelle le « big city life project ». Un quartier autrefois mal famé qui est en train de devenir un lieu ultra branché.

crédits photos: Sokha Keo