Cet article détail un circuit d’une semaine pour découvrir la vallée du Lot. Un parcours qui part de Cahors et qui finit vers Mende mais qui est surtout une formidable occasion pour découvrir trois des plus beaux départements français. Le Lot, l’Aveyron et la Lozère recèlent en effet de paysages splendides, de villages incroyables et aussi de très bonnes adresses. Bienvenue à la découverte de la vallée du Lot.
Jour 1 : la vallée du lot de Cahors à Saint-Cirq Lapopie
Aujols > Concots > Cénevières > Saint-Cirq Lapopie
Cette première étape permet de découvrir un territoire et un parc naturel qui n’est autre que celui du Quercy. Ici se mélangent tour à tour les causses et les igues, d’immenses gouffres naturels dont le plus célèbre n’est autre que celui de Padirac.
Les trésors d’Aujols et une halte à Concots
Après la visite de la belle ville de Cahors, la première étape de la découverte de la vallée du Lot débute par une première nuit dans une chambre d’hôtes. L’endroit se nomme Lou Repaou et se trouve à Aujols. C’est un lieu hors du temps perdu dans le Quercy. A deux pas vous ne manquerez pas la balade des igues, d’immenses gouffres qui annoncent des kilomètres de galeries souterraines. Le Lot est d’ailleurs l’un des endroits de prédilection pour les adeptes de la plongée souterraine.
Concots est un petit village du département du Lot, on l’on y trouve une belle adresse, l’Esprit du Causse. Un lieu très sympa pour déjeuner et surtout une imprimerie spécialisée dans l’impression d’affiches décalées. Une halte appréciable avant de repartir en pleine nature sur les belles routes du Lot.
Le château de Cenevières et Saint-Cirq Lapopie
Ce château est un point de passage obligé pour comprendre le rôle essentiel qu’à pu jouer la vallée du Lot dans l’histoire de France. Ses larges canyons ont servi tour à tour de chemin de halage pour le commerce ou de frontières naturelles. Lors de votre visite guidée au château de Cénevières vous découvrirez le rôle des tours de guets et des fortifications de la vallée du Lot. Mais ce sera aussi une occasion unique pour réviser l’histoire de France. En se baladant sur les rempart on se replonge dans la fameuse guerre de 100 ans menée contre les anglais.
Saint-Cirq-Lapopie, le village préféré des français
Après avoir assisté à une visite mémorable du château par l’un des propriétaires, ce sera l’occasion de découvrir l’un des plus beaux villages de France. Saint-Cirq-Lapopie se situe sur la route de la vallée du Lot un peu plus loin en remontant la rivière vers l’Est. Ce village splendide, élu village préféré des français, fut construit sur un éperon rocheux qui surplombe le Lot.
Les habitations se trouvent au dessus d’un canyon de près de 300 mètres de hauteur. L’histoire de ce lieu reste encore très largement méconnue. La fondation de Saint-Cirq Lapopie remonterait au XII ème siècle avec la construction de trois maisons fortifiées au sommet du village. Trois bâtisses occupées par trois familles de nobles qui régnèrent sur Saint-Cirq-Lapopie jusqu’à l’intervention d’Henri IV. Au XIV ème siècle, en pleine guerre de religion celui-ci fit détruire tout ce qui pouvait être assimilé à un moyen de défense ou d’autorité.
Malgré les affres de l’histoire et un éperon débarrassé des ses trois maisons fortifiées, ce village d’artistes est unique en son genre. On y trouve de nombreuses galeries ou musées. Un foisonnement culturel que l’on doit à la présence, très tôt, d’illustres personnages tels que: André Breton, Man Ray ou encore Emile-Joseph Rignault. Photographes, peintres, sculpteurs ou écrivains, tous ont succombé au charme de l’un des plus beaux villages de France. André Breton, un poète-écrivain disait très justement « Saint-Cirq-Lapopie a fixé sur moi un tel enchantement que j’ai cessé de me désirer ailleurs« .
Jour 2 : au fil de l’eau de Bouziès jusqu’à Capdenac
Saint-Cirq-Lapopie > Bouziès > Figeac > Capdenac
Pour admirer le Lot, rien de mieux que d’aller naviguer sur cette rivière du sud de la France, il suffit de se rendre à l’embarcadère de Bouziès. Vous pourrez donc ainsi observer de plus près la vie de la rivière. naviguer sur le Lot c’est aussi pouvoir observer le fonctionnement des écluses, découvrir les chemins de halage et le pénible travail des hommes.
Le travail des hommes et la rivière
En découvrant le Lot, on découvre également l’une des plus belles rivières de France. Ses nombreux méandres et sa faible profondeur sont des atouts pour le tourisme. Par contre au Moyen-Âge cette rivière était un enfer pour les marchands et les marins. Tout d’abord la rivière serpente à travers les paysages d’Occitanie. Il faut donc naviguer 480 kilomètres sur l’eau pour couvrir une distance qui à vol d’oiseau n’est de seulement 120 kilomètres. Mais ce n’est pas tout, car de très nombreux guets ou petits barrages ont été bâtis afin de garder une profondeur raisonnable et permettre la navigation l’été. Résultat pour passer ces guets il fallait parfois décharger les navires, faire passer l’embarcation, puis la recharger. Et cela un nombre incalculable de fois. Le transport de marchandises sur cette rivière est inimaginable. Et puis pour remonter la rivière, c’était à lépoque une sorte de « Germinal » à ciel ouvert.
Les écluses et la vallée du Lot
Les premières écluses apparaissent en Chine vers la fin du premier millénaire sur le grand canal entre Pékin et Hangzhou. On retrouve également une innovation à Spaarndam au Pays-Bas au XIII ème siècle. Puis au milieu du XV ème siècle deux italiens, Fiorivantiti Da Bolognese et Bertolo Da Silva « inventent » une écluse à SAS. Quand au Lot, les premières écluses font leurs premières apparitions au XVII ème siècle. Celle-ci vont changer la configuration de la rivière et permettre des échanges relativement plus fluides entre les ports de la côte atlantique et cette partie de la vallée du Lot.
En remontant le Lot vers Figeac
Un itinéraire de 45 kilomètres : Bouziès >D40> Saint-Cirq Lapopie >D662> Cajarc >D19> Figeac
Pour quitter ce petit coin de paradis vous emprunterez la D40 entre Bouziès et Saint-Cirq-Lapopie. Une route étroite aux panoramas vertigineux, un passage incontournable pour admirer la vallée du Lot.
Puis c’est une autre route qui serpente le long du Lot, la D662. Une jolie route qui vous fera découvrir les plus beaux paysages du Lot.
Figeac une ville d’art et d’histoire
Lorsque l’on arrive à Figeac on est toujours étonné de découvrir une ville médiévale parsemée de palais, d’églises. Certes au cours du XX ème siècle une grande partie des maisons médiévales ont été détruites. Néanmoins dès 1862, certains bâtiments ont été classés au registre des Monuments Historiques. Comme par exemple l’hôtel de la monnaie, l’un des plus beaux bâtiments de la ville, occupé aujourd’hui par l’office de tourisme de la ville.
Sauf qu’à Figeac, l’hôtel de la Monnaie n’est pas vraiment le lieu où l’on frappait la monnaie. Cet édifice devrait plutôt son nom à la malice d’un adjoint au maire qui laissa courir le bruit que ce magnifique palais aurait pu être l’atelier royal de la monnaie de Philippe le Bel. La légende raconte que « L’oustal dé lo Mounédo » fut donc un artifice pour sauver le bâtiment de la destruction voulu par un maire, du début des années 1900, un peu trop entreprenant.
Capdenac, le nid d’aigle qui surplombe la vallée du Lot
Cet éperon rocheux semble lui aussi avoir été habité depuis la nuit des temps. En effet on a retrouvé des traces datant de l’époque gallo-romaine. On soupçonne même Capdenac d’être la dernière bataille des gaulois contre les romains. Sous la ville de Capdenac se trouverait peut-être les vestiges de la bataille d’Uxellodunium, l’ultime bataille des gaulois contre les romains.
Vers le IX ème siècle Capdenac devient un site militaire. Il faut dire que sa situation en hauteur l’a toujours préservée des attaques. Capdenac a toujours eu la réputation de village fortifié imprenable. Un lieu qui d’ailleurs ne sera jamais attaqué.
L’histoire médiévale de Capdenac
Ce village fortifié réunissait des militaires et leurs familles mais aussi de nombreux commerçants. Le village comptera selon les époques de 18 coseigneurs jusqu’à 100 coseigneurs. Capdenac restera donc une ville fortifiée ou un ensemble médiéval jusqu’au XIII ème siècle. Puis au XVI et au XVII ce lieu fut fortement touché par les guerres de religions entre protestants et catholiques.
A ne surtout pas rater la fontaine qui se trouve sous la forteresse. Ce point d’eau devait servir à tenir en cas de siège. Vous pourrez ensuite passez la nuit à Capdenac et poursuivre vers Conques et l’Aveyron.
Jour 3 : A la découverte de la vallée du Lot de Conques à Estaing
Capdenac > Conques > Entraygues sur Truyère > Estaing
Conques à la croisée des chemins
L’arrivée à Conques vous plonge instantanément dans un décors de grès rose et de façades enduites au sable rouge. Lorsque l’on pénètre dans le village de Conques c’est l’église abbatiale de Sainte-Foy qui attire tous les regards. Il faut dire que les vitraux réalisés par Soulages sont absolument hors du commun et vraiment très réussi. La couleur choisie pour remplacer les vitraux du XIX ème siècle est un gris monochrome. Et les vitraux sont disposés en lignes parallèles tantôt verticales, tantôt horizontales ou des vitraux disposés en diagonale. Le but recherché étant de laisser entrer suffisamment de lumière pour éclairer l’intérieur de l’église.
A la confluence des rivières du Lot et de la Truyère
Pour admirer la confluence du Lot et de son affluent, il faut se rendre à Entraygues. Une charmante bourgade et une belle étape pour reprendre son souffle à la terrasse d’un café entre Conques et Estaing.
Estaing aux portes des plateaux de l’Aubrac
De passage à Estaing vous ne manquerez pas de rendre visite aux viticulteurs qui produisent un vin blanc très réputé dans la région.
Quand aux plus gourmands ils se rendront nécessairement à l’Abbaye de Bonneval. Un lieu hors du commun où l’on produit encore 11 sortes de chocolat différentes. Une tradition qui se poursuit depuis 1878. A ne manquer sous aucun prétexte.
Jour 4 : D’Espalion à Saint-Geniez d’Olt
Estaing > Espalion > Saint-Côme d’Olt > Sainte Eulalie d’Olt > Saint-Geniez d’Olt et d’Aubrac
Espalion, la vallée du Lot et le chemin de Saint-Jacques de Compostelle
Cette ville de l’Aveyron se trouve à la croisée des chemins. Les sentiers de Saint-Jacques de Compostelle sont bien présents et traversent la ville de part en part.
Espalion est certes une très jolie ville mais on y trouve des choses insolites et très interessante. Il y a tout d’abord les maisons construites sur les anciens remparts où l’on trouve également la chapelle des pénitents. Mais il y a aussi le musée des mœurs et des coutumes, un musée qui se trouve dans une ancienne prison. Et puis il y a l’ancienne église Saint Jean, qui fut transformé en hôtel de ville et qui est aujourd’hui le musée du scaphandre.
Saint-Côme d’Olt
Ce village qui fait partie des plus beaux villages de France est un lieu typique de l’Aveyron. Dans le centre de Saint-Côme on trouve une très belle église ainsi qu’un ancien château qui est aujourd’hui occupé par la Mairie.
Autre point de passage incontournable, la chapelle haute qui se trouve rue d’Estaing et qui offre un joli panorama sur les paysages de l’Aveyron.
Non loin de Saint-Côme vous pourrez aller voir la coulée de lave de Roquelaure. Cette coulée est en fait un éboulis basaltique datant d’il y a sept ou huit millions d’années. Une expérience géologique assez troublante et instructive.
Sainte-Eulalie d’Olt
En France il existe deux communes portant le nom de Sainte-Eulalie mais il n’y a qu’une seule Sainte-Eulalie d’Olt. Vous voilà prévenus car si vous n’êtes pas assez attentif vous risquez fort de vous retrouvez en Ardèche ou en Gironde.
Généralement lorsque l’on vient à Sainte-Eulalie ce n’est pas toujours pour visiter son musée Marcel Boudou, son château du XV ème siècle ou pour admirer les maisons à colombage et les toits en lauzes. Non, car souvent les plus pressés qui se rendent à Sainte-Eulalie d’Olt, viennent en fait rendre visite à un couple de restaurateurs qui tient un établissement qui vaut vraiment le détours. Le Moulin d’Alexandre est en effet une très bonne adresse de la région. Un lieu idéal pour découvrir la gastronomie de l’Aveyron et du Rouergue. (ne pas manquer la tête de veau)
Après un repas mémorable vous reprendrez la route en vous disant que Sainte-Eulalie d’Olt mérite vraiment sa place dans le classement des plus beaux villages de France. « La culture c’est ce qu’il reste quant on a tout mangé », une citation que l’on aurait pu attribuer à un bon vivant du siècle dernier: Jean Yanne.
adresse du restaurant : le Moulin d’Alexandre, au coeur du village de Sainte-Eulalie d’Olt.
Saint-Geniez d’Olt, l’un des trésors de l’Aveyron
Ici à Saint-Geniez – « prononcez Saint-Jeniesse » – le Lot coupe la ville en deux. Historiquement les tanneurs occupaient la rive droite et les commerçants la rive gauche. Aujourd’hui Saint-Geniez est une charmante petite ville touristique qui offre un beau point de chute à la porte sud du parc de l’Aubrac. D’ailleurs deux fois par an, en mai et en octobre vous pouvez vivre la transhumance puisque les vaches passent par Saint-Geniez.
De passage dans cette commune vous prendrez le temps de visiter sur la rive droite du Lot, l’église et le monument Talabot qui surplombe tous les environs. Sur la rive gauche de Saint-Geniez d’Olt, le cloître et la chapelle des Augustins, la chapelle des Pénitents sont autant de trésors architecturaux à découvrir.
La pêche sportive à Saint-Geniez
En été de Saint-Geniez à Saint-Laurent on découvre 12 kilomètres dédiés à la pêche sportive « no kill ». Un itinéraire aménagé par la Mairie dans le but d’accompagner les pêcheurs dans leur pratique sportive.
Découvrir des produits locaux
C’est aussi l’occasion de découvrir la brasserie d’Olt qui depuis 1998 produit toutes sortes de bières. Ou la brasserie Beausoleil – créée par des apiculteurs – qui produisent de la bière aromatisée au miel.
L’Aubrac et ses fromages
Au sud, sur les causses, les éleveurs produisent du lait avec leur brebis. Un lait qui sert entre autre à la production de fromage qui sera affiné à Roquefort. Alors qu’au nord et les vaches de l’Aubrac, on y produit le fameux fromage de Layolles.
Au pied des pistes
En hiver la petite station de ski de Bramelou, vous offrira la possibilité de découvrir en ski nordique les plateaux de l’Aubrac. Le point culminant se trouve à 1490 mètres d’altitude. La neige, le vent et la brume rendront parfois le décors absolument apocalyptique. Une expérience hors du temps à vivre au moins une fois dans sa vie.
Jour 5 : De la Canourgue à Mende
Saint-Geniez d’Olt et d’Aubrac > La Canourgue > château de Saint-Saturnin > château de Montjézieu > Chanac > Mende > Causse de Sauveterre
Toujours en remontant le Lot après avoir quitté Saint-Geniez d’Olt, on entre alors dans le département de la Lozère. Mais cette partie ouest de la Lozère c’est aussi le territoire du loup. Une ancienne province française qui portait autrefois le nom de Gévaudan.
Les canaux de la Canourgue, une ville médiévale
Avec ses 2200 habitants, son petit ruisseau qui passe sous les maisons et la collégiale Saint-Martin, la Canourgue est un charmant village de la Lozère, un endroit où il fait bon vivre.
On surnomme la Canourgue la « petite Venise lozérienne« . Bien que l’on soit loin du style architectural de la belle italienne, il faut reconnaître que les petits canaux qui coulent entre les maisons donnent un charme fou à cette commune de la vallée du Lot. Le ruisseau qui coule sous les maisons à la Canourgue est l’Urugne. Un tout petit cours d’eau, qui n’est jamais à sec, d’une longueur de six kilomètres de long. L’Urugne termine sa course dans le Lot à quelques encablures de la commune.
Côté architecture, il y a la collégiale Saint-Martin, la seule partie qui reste du monastère a été édifiée au VII ème siècle. Après la disparition du monastère c’est l’église tout entière qui a bien failli disparaître puisqu’elle s’est écroulée en 1670. Elle fut fort heureusement reconstruite en partie.
Et puis il y a le fameux numéro 6 de la place au blé. Un édifice médiévale qui date du XIV ème siècle et qui serait très probablement la maison la plus ancienne de la Canourgue.
Les châteaux des berges du Lot en Lozère
Ici en Lozère les châteaux trahissent parfois l’histoire tumultueuse de cette partie du Royaume de France. Entre la Canourgue et Mende vous pourrez admirer quatre fortifications. Le château de Saint-Saturnin, le plus beau, se trouve à une dizaine de kilomètres de la Canourgue. Puis il y a le château de Montjézieu qui surplombe toute la vallée. Enfin il y a l’ensemble fortifié du Villard et la Tour de Chanac. Chacun de ces lieux offre également un bon prétexte pour admirer les paysages verdoyants de la paisible vallée du Lot.
Mende, une capitale régionale
Que cette ville aux mille histoires est jolie. Mende, la discrète capitale de la Lozère impressionne de part les dimensions de ses places, de la taille de son imposante cathédrale et ses multitudes de dédales de ruelles.
Le causse de Sauveterre
Pour passer un agréable moment pourquoi ne pas retourner dans les hauteurs sur le causse de Sauveterre. Le domaine de la Vialette se trouve entre les murs de pierre d’une ferme caussenarde du XIV ème siècle. Un lieu exquis rénové et entretenu avec passion par les propriétaires des lieux.
Adresse de la chambre d’hôte: le domaine de la Vialette, causse de Sauveterre, Lozère.
Jour 6 : A la découverte des gorges du Tarn
Causse de Sauveterre > Sainte-Enimie > La Malène > le point sublime
De la vallée du Lot aux gorges du Tarn il n’y a presque qu’un pas à faire. Ici les accents commencent devenir chantant et la lumière un peu différente. Car lorsque l’on est à la Malène dans les gorges du Tarn, la mer Méditerranée n’est qu’à une centaine de kilomètres à vol d’oiseau.
Sainte-Enimie
Pour cette dernière journée au fil de la vallée du Lot, c’est en tournant le dos au Lot que l’on part découvrir les impressionnantes gorges du Tarn. Un lieu devenu touristique très tôt avec l’arrivée du chemin de fer. Les « parisiens » venaient alors découvrir en barque les profonds canyons du Tarn. Pour cette dernière journée tout commence dans un charmant village de Lozère: Sainte-Enimie. Un village qui doit son nom à une princesse mérovingienne qui aurait été sauvée de la lèpre grâce à la pureté de l’eau de la source de la Burle.
Ce village construit dans la pente est un peu le métronome des gorges du Tarn. Un lieu haut en couleur construit à flanc de montagne. On se promène dans les ruelles abruptes du village pour y découvrir des maisons à colombages et un monastère bénédictin datant du VI ème siècle le tout dans une atmosphère paisible et préservée.
La Malène, le tout petit port des Gorges du Tarn
Depuis plus d’un siècle la Malène est le point de départ des bateliers qui font découvrir avec amour et fierté l’un des plus beaux endroits de la Lozère. Avant d’embarquer à la Malène pour découvrir les gorges du Tarn, nous vous conseillons vivement de partir découvrir le causse Méjean via la route départementale 43. Une route très étroite qui serpente sur les parois abruptes des gorges du Tarn.
A la découverte des gorges du Tarn
C’est toujours avec un peu de fébrilité que l’on attend la barque qui nous emmènera jusqu’au cirque des Baumes. Le parcours entre la Malène et le cirque des Baumes. Au-delà des Baumes la navigation est impossible. Car la paisible rivière qui coulait paisiblement jusqu’alors se transforme subitement en un puissant rapide qui serpente bruyamment entre d’énormes blocs de pierre.
Le point sublime
Et pour terminer sur un point d’orgue, pourquoi ne pas se rendre au point sublime. Un lieu qui permet d’admirer les gorges du Tarn depuis un promontoire qui se trouve à 870 mètres d’altitude. Même si je suis arrivé un peu trop tard pour profiter du point de vue, une chose est sûre, la vallée du Lot est un lieu où je reviendrai très prochainement.
Crédits photos: Yann Vernerie
Ce voyage a été organisé avec l’aide et le soutien des agences de développement touristique du Lot, de l’Aveyron et de la Lozère.
Remerciements: Pascale, Marie-Jeanne, Odile et Nano, Anna, Virginie, Pierre, Laurie, Didier, Alexandre ainsi que tous ceux qui m’ont apporté leur aide précieuse pour ce parcours dans la vallée du Lot.
dernière mise à jour le 15 août 2021