Les pires rumeurs de surfeurs et sur les surfeurs
1. Rumeur entre surfeurs sur le staphylocoque
L’année dernière une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux déclarant qu’un surfer avait perdu un œil à cause de l’eau qui était contaminée.
Cela a été tellement loin que les autorités ont dû publier un démenti qui a été affiché sur la plupart des postes de secours du pays basque.
2. La rumeur du requin et de la tortue
Dès que l’on parle d’attaque de requin on nous refait toujours le coup du requin qui confond le surfeur et la tortue.
La logique voudrait qu’en regardant depuis le bas une tortue ressemble à un surfeur…
En fait le requin n’est pas aussi con que la rumeur, il peut détecter toutes sortes de liquides corporels de très loin.
Le requin étant le prédateur ultime dans le monde marin, il s’arroge le droit de manger n’importe quelle espèce d’être vivant… Un peu comme les humains d’ailleurs.
Et lorsque le requin ne connaît pas une proue, il le découvre avec sa mâchoire avant de décider si c’est mangeable ou pas. C’est pour cela que des personnes restent parfois vivante après une attaque de requin.
3. Les surfeurs et les filles
Encore une rumeur infondée, s’il suffisait de faire du surf pour conquérir le cœur des filles cela se saurait.
Le surfeur qui fait succomber les filles est une vaste arnaque marketing. Car a priori un vrai surfer est un mec qui va à l’eau lorsqu’il y a des vagues, peu de monde à l’eau et qu’il n’y a pas de vent, c’est a dire soit très tôt le matin soit très tard le soir lorsque le vent est tombé.
Le surf est aussi un sport de solitaire qui s’effectue à plusieurs centaines de mettre du bord difficile d’engager la conversation.
La saison préférée des vrais surfeurs est l’automne, car l’eau est encore chaude, le littoral est encore protégé par l’anticyclone des Açores mais les chapelets dépressionnaires tournent au nord de l’Irlande.
Nous sommes donc loin du cliché du surfer dragueur qui plante sa planche dans le sable l’été en plein milieu de l’après midi.
il y en a peut être qui le fond mais dans le jargon cela s’appelle des blaireaux et il y en a beaucoup.
4. Les surfeurs sont des êtres libres affranchis du système.
Vaste fumisterie les surfeurs sont dans leur très grande majorité des citadins qui surfent pendant le week-end, leur RTT ou leur congés payés…
Une petite minorité de locaux arrivent tout juste à surfer après le travail…
Un doute? Allez donc vous balader le long des spots en automne ou en hiver… Vous en aurez le cœur net.
5. La légende du « Secret spot »
En France toutes les côtes sont connues et archi-connues…
Certes ils existent des endroits moins fréquentés mais malheureusement la France n’est pas l’Océanie…
Et la houle est la même pour tous!
6. La rumeur du surfer local
Ce statut a été mis en place par des surfeurs qui fréquentent une vague… Mais cela n’a rien avoir avec le fait de vivre sur place ou d’être originaire d’un lieu.
En gros c’est juste une excuse pour de pas respecter l’autre.
En France il est très mal vu d’être raciste et d’ailleurs les propos racistes sont condamnables par la loi, en revanche il est tout a fait normal de détester une personne parce qu’elle n’est pas du coin… Ce ne serait pas une forme de racisme ça?
Et si le mec vient d’un autre pays on fait quoi?
7. La qualité de l’eau en été et en hiver
La qualité de l’eau serait de mauvaise qualité l’hiver et l’été l’eau serait de meilleure qualité.
La rumeur voudrait que l’on arrête de polluer l’été pour afficher un pavillon bleu…
Il se trouve qu’en hiver l’eau est davantage brassée donc les polluants sont d’autant mieux dilués donc théoriquement les eaux devraient être un peu moins polluées.
En règle générale la pollution des eaux du littoral est liée aux fleuves qui charrient en mer les eaux polluées, le pic potentiel de pollution étant pendant les crues des fleuves et rivières qui se déversent dans la mer.
Néanmoins l’été la population est souvent multipliées par 5, ce qui augmente d’autant le risque de pollution des côtes surtout si les stations d’épuration ne réussissent pas à suivre la cadence. Allez donc faire un tour vers Saint-Jean de Luz, après de fortes pluies la baignade est parfois interdite (comme le 01/08/2019 dernier par exemple).
Un débat interminable qui se finira sans doute par la fameuse théorie du complot…
Malheureusement lorsque l’eau est polluée elle reste polluée longtemps.
8. Les surfeurs ne sont pas frileux
Plonger son corps dans l’eau froide est tout sauf agréable.
Lorsque l’on voit des surfeurs rester immergés dans l’eau pendant des heures on pourrait se laisser à penser que les surfeurs sont courageux et qu’ils ne craignent pas le froid.
C’est faux, les surfeurs sont frileux comme tout le monde cependant la combinaison en Néoprène qu’ils portent leur donne un avantage hors du commun. Car dans une combinaison Néoprène on ne sent pas l’eau et l’on peut même transpirer… même en hiver.
9. Les surfeurs sont cool
La rumeur voulant que les surfeurs soient des individus relaxés et détendus n’est qu’une rumeur positive.
En effet la société de consommation s’est emparée de cet art de vivre pour en faire malheureusement un objet de consommation de masse. C’est à dire pour vendre des tee-shirts siglés.
Par conséquent à l’eau c’est souvent la foire d’empoigne et la lutte pour le pouvoir…
Vous en doutez?
Allez donc faire un tour sur les spots de surf les jours de grande affluence par exemple.
Vous comprendrez que ce n’est que trop souvent une façade fabriquée par quelques dizaines de milliers de spots publicitaires.
10. Les surfeurs sont des originaux désargentés
Ce cliché est malheureusement erroné, lorsque le surf débarque en France en 1956, c’est à Biarritz, ville aisée de la côte Atlantique.
On est donc loin du mythe du surfer hawaïen ou californien…
Une bande de vacanciers aisés s’approprient ce sport et se surnomment les « tontons surfeurs ».
En France 25% des pratiquants de longboard sont soit des cadres soit des chefs d’entreprises…