Voyage à la découverte des marais salants de Guérande
Les marais salants de Guérande forment un lieu absolument splendide. Car ils forment une sorte de paysage intérieur protégé par la côte. Un paysage dessiné par la main de l’homme au fil des siècles et ce sans altérer ni l’horizon, ni l’harmonie des lieux.
Les marais salants de Guérande sont donc issus du fruit du travail des hommes, de la mer, du vent et du soleil.
Ici à Guérande, on travaille la terre pour récolter le sel depuis plus de mille ans. Et c’est en travaillant la terre que l’on ressent que la terre vous appartient. Mais plus on travaille la terre, plus on façonne les marais, plus on ressent l’appartenance à la terre.
Guérande, les marais entre ciel et terre
L’anti-chambre des marais salants
Entre le Croisic et la presqu’île de Pen Bron, l’océan s’engouffre dans le grand traict. Une sorte de baignoire géante où la vie est rythmée par les marées. Sur la photo du dessus on peut observer le grand traict à marée haute. C’est une véritable antichambre qui peut être considérée comme un sas de décompression. Ici les eaux sont calmes et peu profondes mais surtout elles viennent buter à marée haute contre le mur d’enceinte protecteur des marais salants. Rendez-vous à Sissable un lieu hors du temps.
Cette terre grise qui craquelle et qui se fissure au soleil, c’est ce qui va permettre aux paludiers de récolter le sel. Ces caractéristiques qui sont proches de la glaise ou de l’argile vont empêcher toute infiltration de l’eau dans la terre. Celle-ci va alors s’évaporer dans l’atmosphère laissant ainsi une eau saturée en sel qui va permettre la cristallisation des grains de sel. Les petits cristaux de sel vont s’agréger entre eux Bienvenue dans l’un des plus beaux endroits de France.
Un décors époustouflant
Situés à quelques encablures de la côte, rares sont ceux qui s’aventurent pour admirer les couchers de soleil. Et pourtant le décors y est toujours splendide mais on ne sait jamais à l’avance comment va se dérouler le spectacle.
Les marais salants en images
crédits photos : Yann VE