Les règles non-écrites de Paris

Lorsqu’un étranger, un touriste ou un provincial débarque à Paris, généralement il essaye de comprendre comment fonctionne la ville. Il faut dire que la France reste fortement marquée par son passé monarchique. Et l’aristocratie est un milieu où l’étiquette,  les règles de savoir-vivre, l’us et la coutume sont des éléments fondateurs de la noblesse. Ces codes informels ont permis pendant des siècles à des nobles de faire valoir leurs avantages et leurs privilèges. Et de façon très surprenante ces règles sont passées dans la société civile post-révolutionnaire et elles ont perduré avec le temps. Et Paris dans tout ça ? Dans un pays ultra-centralisé, il n’est pas surprenant de voir que les règles ont persisté dans la capitale. Malgré

1. Traverser lorsque le feu est vert

Pendant longtemps les parisiens ont traversé les rues sans vraiment faire attention. Rouge, vert cela n’avait aucune importance. Pendant longtemps les touristes regardaient les parisiens traverser les voies avec un mépris pour le danger réel.

Mais il faut reconnaître que cela est de moins en moins vrai. Car avec la folie des mobilités douces qui ont envahi la capitale, il est devenu quasiment impossible de franchir les rues ou les avenues parisiennes. Le risque étant de se faire percuter par un vélo ou plus grave par une trottinette. Du côté des pouvoirs publiques, la mairie de Paris s’en moque allègrement. Car à Paris l’ennemi juré c’est bien sur la voiture. En trottinette, à vélo, en scooter ou même à moto c’est « open bar ». La mairie a bien publier un code de la rue. C’était en 2023 et ce manuscrit est déjà tombé dans les oubliettes de l’histoire et il fait la risée de l’armée de communicants de la mairie de Paris. 400 personnes tout de même. source: les Échos- la mairie de Paris accusée de gabegie. Tous contribuables – Argent publique: Portrait d’Anne Hidalgo en chiffres.

2. Laisser un pourboire

A paris on ne laisse pas de pourboire. Il n’y a que les touristes et a fortiori les américains pour laisser des pourboires dans les restaurants ou les bars de la capitale. Et lorsqu’un parisien ou une parisienne laisse un pourboire, cela ne dépasse que très rarement une pièce de deux euros.

3. Prendre le métro avec une baguette

Il y a des choses improbables dont seuls les provinciaux ou les touristes ont le secret. En effet le métro est un lieu confiné et sale et pollué. Jamais au grand jamais il ne viendrait à l’idée à une vraie parisienne ou un vrai parisien de prendre le métro avec une baguette.

Plus généralement il est très rare de voir un parisien prendre le métro avec son sac de course. Hormis lorsqu’il s’agit d’un produit ou d’un plat bien particulier. Et à condition, bien évidemment que l’aliment soit bien emballé et bien protégé. Le métro n’est pas un service de livraison alimentaire.

Les parisiens font généralement les courses autour de chez eux. Généralement ils vont au marché à pied où à vélo. Dans les quartiers les plus huppés le taxi, la grande remise ou la livraison à domicile étaient la norme.

4. La prononciation des stations de métro

Daumesnil, Mirosmenil voici au moins deux noms de rue, d’avenue ou de station de métro qui posent des problèmes à ceux qui débarquent à Paris. Il ne faut surtout pas prononcer le « S » au risque de se voir cataloguer d’entrée de jeu comme un provincial.

5. En été, à Paris, le short est banni

La tenue vestimentaire à Paris est l’un des éléments les plus factuels qui permet de savoir très rapidement à qui l’on a affaire. Bien que l’on puisse retrouver tous les styles vestimentaires à Paris, il y a une chose qui est bannie, c’est le short. Et ce même en été où lorsqu’il fait très chaud. Les seules personnes qui portent des shorts sont généralement les enfants, les touristes, généralement des américains ou les personnes âgées qui ne partent pas en vacances. Généralement les parisiens ne sont pas ou très peu à Paris pendant les mois de juillet et août.