Ironie du sort, la presqu’île porte le nom d’une ville qui ne possède aucun accès à la mer. La presqu’île de Guérande est un territoire qui s’avance dans l’océan Atlantique et qui faisait autrefois partie de la Basse Bretagne. Protégée par les châteaux d’Ancenis, de Clisson et de Nantes, la ville de Guérande était elle aussi fortifiée. Le temps du duché de Bretagne est aujourd’hui révolu et les visiteurs sont désormais des vacanciers qui recherchent les plus belles plages de la Presqu’île de Guérande.
Où se trouvent les plus belles plages de la presqu’île de Guérande ?
1. La plage Saint-Michel, Batz-sur-mer
Cette petite plage, protégée depuis toujours par une grande digue en béton est l’un des endroits les plus pittoresques de la presqu’île. Les cabines de bains jaunes sont devenues avec le temps une tradition voir même une réelle marque de fabrique. On les retrouve même sur un rond-point à l’entrée de Batz (prononcez tout simplement « Ba »).
La plage du Nau, le Pouliguen
Cette plage qui se trouve juste à côté du port du Pouliguen et juste derrière le bois est un avant tout un lieu familial et chaleureux. Sur la plage chaque famille à ses habitudes et ses emplacements. En effet, pour éviter que les enfants ne se perdent, le parents restent généralement toujours au même endroit. A côté du club de plage de la Mouette ou de la Corvette, devant le poste des CRS, devant la mairie à côté de la jetée. Bref on vient ici pour se baigner sur l’une des plages les plus conviviales de la presqu’île guérandaise.
La plage Benoît, la Baule
Cette plage est sans doute l’un des lieux les plus sélects de la presqu’île. Etant donné que cette plage n’est desservie par presque aucune route c’est l’un des endroits les plus paisibles pour lire un livre en fin d’après midi, lorsque le soleil est moins agressif. À la Baule, les températures ne sont jamais très élevées, par contre le rayonnement solaire est assez violent.
Lorsque l’on souhaite se baigner à la plage Benoît on surveille généralement l’horaire des marées, car ici à marée basse, comme pour la plage du Pouliguen il n’y a tout simplement pas d’eau.
Les plages (presque) sauvages de la Presqu’île de Guérande
Après les plages que l’on pourrait qualifier d’urbaine, il est temps de s’intéresser aux plages un peu plus sauvages de la presqu’île. La commune de Batz-sur-mer est sans doute la localité qui offre le plus de plages dîtes sauvages. En effet ici la pression immobilière a toujours été moins forte qu’à la Baule. Certes la loi littorale n’est presque jamais respectée sur le trait de côte mais on peut bénéficier de belles plages pour prendre le soleil ou pour piquer une tête.
La plage de la Govelle, Batz-sur-mer
Ici les fonds sont particulièrement avantageux pour les vagues. En effet, un large banc de sable est installé juste devant la Govelle et c’est ce qui fait de ce lieu mythique le meilleur spot de surf de tout le département de Loire Atlantique.
Cette plage orientée sud-ouest est largement ouverte sur l’Océan. La baignade peut y être parfois périlleuse, tant à marée haute, qu’à marée basse. Même si vous êtes un bon nageur vous pourriez être surpris par la configuration des lieux à certains moment de la marée.
On vient généralement sur cette plage de préférence le matin à marée basse. Lorsque ces deux facteurs se conjuguent, la plage de la Govelle devient enchanteresse, ce qui parvient parfois même à nous faire oublier son eau parfois un peu froide.
La plage de Pen Bron, la Turballe
Située sur une petite langue de sable qui protège les marais salants, la plage de Pen Bron a failli disparaître. Une immense jetée en pierre a été construite et a permis de faire reculer l’échéance. Face à l’océan la partie n’est jamais gagnée.
Cette plage qui se trouve juste en face du Croisic dépend en fait de la commune de la Turballe. Relativement excentrée, elle se trouve tout au bout d’une longue route qui traverse une forêt, cette plage a fait le bonheur de générations de naturistes. En effet la plage de Pen Bron fait partie des plages naturistes de France.
La plage du traict du Rosay, Mesquer
La ville de Mesquer est sans doute la grande oubliée de la presqu’île guérandaise. En effet la presqu’île ne se limite pas au Croisic, à la Baule, à Batz-sur mer, au Pouliguen et à Guérande.
Au nord des marais salants se trouvent les villes de la Turballe, de Piriac et de Mesquer qui vivent un peu dans l’ombre des villes la côte sud de la presqu’île. La plage du traict du Rosay est une toute petite langue de sable blanc exposée plein Est et donc bien abritée des vents dominants du Ponant. Pour trouver cette plage il suffit de se rendre sur le petit parking du port de Kercabellec. Mais surtout il faut venir à marée haute car à marée basse il n’y a tout simplement pas d’eau.
Les petites criques de la côte sauvage du Pouliguen
Bien que la plage du Nau soit souvent sollicitée par les familles avec des enfants en bas-âges, cette plage est parfois critiquée par les puristes. Mais la ville du Pouliguen n’a pas dit son dernier mot. En effet cette petite localité aux accents bretons, partage avec Batz-sur-mer et le Croisic une jolie côte sauvage parsemées de petites criques toutes aussi pittoresques les unes que les autres. Ici chacun à ses préférences et tout est une histoire de goût. Certains iront à Pierre Plate tout au bout du boulevard de l’Océan pendant que d’autres se rendront à la baie du Guec ou à la baie de Labégo. C’est à vous de choisir, en fonction de la fréquentation et de la marée. Ici toutes les criques se suivent les unes à la suite des autres. Il suffit de se balader à pied et de s’arrêter là où l’on se sent le mieux.
Seule petite réserve, la baie du Scall, les gens du coins n’y vont pas car historiquement c’est ici que se déversaient les eaux usées d’une partie de la commune. Aujourd’hui l’eau de pluie se déversent beaucoup plus loin en mer mais cette information est restée ancrée dans la tête des gens du coin.