Recueil des pires histoires de voyage
Même si voyage rime avec vacances, plaisir et détente, il arrive de temps à autre que ces instants de voyage parfois magiques se transforment en véritable cauchemar. Voici quelques histoires qui sont restés dans la catégories des pires souvenirs de voyage.
Thaïlande et accident de scooter
Partis pour 2 semaines en Thaïlande avec un groupe d’amis nous nous étions mis en tête l’idée de visiter l’île de Pukhet en long en large et en travers.
Pour certains le taxi était trop cher, d’autres ne souhaitaient pas louer de voiture… La seule alternative restante fut de louer 4 scooters pour 6 personnes.
Louer un scooter est déconseillé en général par les hôteliers et autres agences de voyage.
La circulation en centre ville est très dense mais ce fut en dehors de la ville que les galères commencèrent.
Après une forte pluie de type mousson nous avons repris la route… En haut d’une côte le scooter de tête s’arrêta brusquement pour profiter de la vue sur la forêt.
Je me mis à freiner assez fort et je senti le scooter partir en aquaplaning immédiatement je relâchai les freins et je fus « sauvé ».
Le conducteur de derrière n’eut pas le même réflexe (bien qu’il se vantait de faire du motocross très régulièrement) les pneus usés et sa passagère lui permirent de partir en aquaplaning et de tomber lourdement. Avec la vitesse ils glissèrent sur l’asphalte sur quelques mètres.
Bilan : interdiction de se baigner pendant les 11 jours de vacances restantes…
un cyclone sur l’île de la réunion
C’était le mois de janvier et nous avions un créneau de 7-8 jours pour partir dans l’hémisphère sud.
Au bout de 2 jours on nous annonce l’arrivée d’un cyclone imminente.
Interdiction de sortir de l’hôtel pendant 3 jours.
La nourriture commençait à manquer car l’hôtel n’avait pas fait de provision à temps.
Le 4 ème jour lorsque l’interdiction fut levée par la préfecture de l’île, toute les rues étaient inondées, il y a avait un peu moins d’un mètre d’eau dans les rues. Et des requins affamés étaient passés par dessus la barrière de corail et nageaient dans le lagon.
Sur 8 jours à la réunion nous avons eu 2 ou 3 jours de vraies vacances!
Perdre ses documents en Chine
Un ami à moi décida de faire une grande traversée en train de Moscou à Pékin par le transsibérien (via la Mongolie)
Mais c’est en Chine que mon ami décida de perdre son passeport.
Résultat impossible de reprendre l’avion pour le retour (Pékin-Paris)
Et 2 semaines de galère passer dans les administrations chinoises afin de faire toutes les déclarations d’usages pour perte, en mandarin s’il vous plaît…
Un amour de Namibie, s’ensabler dans le désert
Sur les routes de Namibie, un couple d’amis décida de s’aventurer dans les dunes.
Avec le manque d’expérience du conducteur il arriva ce qui devait arriver. Le 4×4 s’est ensablé.
Au lieu de dégonfler les roues pour récupérer de l’adhérence, le couple de voyageur insista fortement sur l’accélérateur et le 4×4 commença à s’enfoncer dans Le sable.
Bilan : véhicule ensablé jusqu’aux portes et embrayage hors service.
Une expédition à Tijuana sans passeport
Il est très facile pour des personnes blanches résidants aux USA de passer à Tijuana pour une soirée.
Sur les 3 complices français, seul le conducteur avait pris son passeport et son permis de conduire.
3 heures du matin, sortie de boîte agitée. Nos 3 compères décidèrent d’uriner dans la rue comme ils auraient pu le faire à Toulouse, Bordeaux, Lille ou Perpignan…
Une patrouille de police témoin de la scène décida d’intervenir.
Le conducteur qui n’était pas ivre et lucide pris la fuite.
Les policiers fous de rage commencèrent à malmener les 2 restants. Pour la police locale c’était clair ils n’avaient pas fui car celui qui avait la drogue sur lui, était forcément celui qui avait fuit!
CQFD ceux qui étaient restés allaient trinquer pour le fuyard!
Néanmoins l’un des 2 français parlait très bien espagnol et fut relâché.
Celui qui ne parlait pas espagnol fut arrêté et jeté dans une cellule collective d’un poste de police de la ville pour la nuit.
Un dizaine d’interpellés dans un bureau de Tijuana cela sentait le souffre. La nuit ne fut que cris incessants, tentative d’agression, intimidations…
Ce français ne doit son salut qu’à un caïd local qui décida, après une baston en règle, qu’il ne fallait pas « toucher » au français…
Vos pires expériences de voyages…
Restez vigilant et mesuré dans vos prises de risques.