
La grande capitale arménienne située en plein centre du Caucase est une ville fascinante et méconnue. Une ville sous influence marquée par l’occupation soviétique et les tensions qui traversent le pays. Mais la menace la plus redoutée reste peut-être celle du tremblement de terre.
Erevan en noir et blanc

La découverte de la ville à quelque chose de passionnant. Tout d’abord parce que cette ville est vaste. Ensuite parce qu’elle se trouve au centre du Caucase. Et parce que l’on trouve relativement peu d’images de cette capitale. Erevan est donc un immense terrain de jeu pour les photographes


Une capitale du Caucase chargée d’histoire

Le musée Maténadaran est un musée incontournable à Erevan. Il abrite l’histoire d’un peuple et les photos sont interdites à l’intérieur du musée.

La question du génocide a marqué les corps, les esprits et l’histoire. Des déplacements de masse et des massacres de civils orchestrés vers la fin du XIX ème siècle et le début du XX ème siècle.
Une ville en pleine mutation

Photographier Erevan en noir et blanc, permet de faire abstraction de tout ce qui pourrait distraire. C’est la possibilité de se concentrer sur les formes, les courbes, les volumes, la géométrie et surtout sur les jeux de lumières.

Les promoteurs immobiliers font disparaître les constructions les plus modestes pour construire de grands immeubles. Cette image n’est pas sans rappeler le risque sismique. Un risque omniprésent qui plane et menace tous les bâtiments de la capitale arménienne.

L’héritage soviétique et le brutalisme

L’architecture brutaliste à Erevan fait entièrement partie du décors. Une architecture qui devait en imposer et mettre le pouvoir soviétique en avant. Il en résulte des bâtiments absolument dingues qui sont résolument tournés vers la modernité. Des œuvres d’art complexes et gigantesques. Le brutalisme à Erevan donne à la ville un petit supplément d’âme.
