Lorsque l’on parle d’endettement tous les regards se tournent logiquement et mécaniquement vers les pays en voie de développement et le continent africain. Mais c’est oublier un peu vite l’adage populaire qui veut que l’on ne prête qu’aux riches.
1. Les Etats-Unis
Avec comme le dollar utilisé comme une devise d’échange internationale les Etats-Unis impriment plus de dollars que de raison. C’est ainsi que ce pays vit à crédit sans jamais vraiment subir de dévaluation monétaire. Le dollar est une devise dans laquelle de nombreux états font confiance. La dette publique des Etats-Unis se monte à plus de 32 milliards de dollars. C’est donc à ce titre les Etats-Unis est le pays le plus endetté du monde. Un peu plus de la moitié de la dette est détenue par des investisseurs privés intérieurs. Et entre 4 et 5 pourcents de la dette fédérale.
2. Le Royaume-Uni
Avec une dette de près de 8 700 milliards de dollars le Royaume-Uni est le deuxième pays le plus endetté de la planète. Une situation peu enviable qui est aussi liée à son positionnement en dehors du système monétaire européen. La conséquence est donc une exposition de la livre sterling plus grande au risque de change.
3. Le Japon, l’un des pays les plus endettés de la planète
Avec quelques 4 400 milliards de dollars de dette, le Japon se situe à la troisième place du classement des pays les plus endettés de la planète. Mais le Japon reste le pays le plus endettés d’Asie. Néanmoins cette dette reste relativement maîtrisée puis qu’elle se trouve en deçà de la valeur créée chaque année dans le pays.
4. La France, le pays le plus endettés d’Europe
Avec une économie en berne et des crises à répétitions depuis les années 90, la France n’a jamais pu redresser la dette du surendettement. Ce pays riche qui recourt en permanence au financement par la dette se retrouve pris au piège par les taux d’intérêts. En effet le pays est incapable de rembourser sa dette et il se contente de payer les taux d’intérêts. La France s’endette chaque année au gré de budgets toujours déficitaires. Le « quoi qu’il en coûte » de la période Covid suivi du financement de l’Ukraine couplée à la crise énergétique n’auront eu pour effet que de faire grimper la dette à plus de 3 300 milliards d’euros.