La liste des églises brûlées en France

Les églises catholiques semblent connaître une recrudescence d’incendies. Qu’ils soient d’origines criminels ou accidentels, ils ont été recensés dans une liste, qui sera tenue à jour pour suivre l’évolution de la situation des églises brûlées en France. Cette liste comptabilise aussi bien les églises brûlées que les tentatives d’incendie ainsi que les départs de feu.

Un épais nuage de fumée s'échappant de Notre Dame en feu le 15 avril 2019
Un épais nuage de fumée s’échappant de Notre Dame en feu le 15 avril 2019

L’incendie de l’immaculée Conception à Saint Omer, le 2 septembre 2024

C’est dans la nuit du 2 septembre à Saint-Omer qu’une église situé place de la Ghière a été entièrement ravagée par les flammes. Cette fois-ci il n’aura pas fallut longtemps aux enquêteurs pour identifier l’auteur. En effet le présumé auteur des faits serait un spécialiste des « actes christianophobes ». Dans le Boulonnais un homme fraîchement sorti de prison et déjà auteur de plusieurs incendies d’églises, devait être tout en haut de la liste des enquêteurs du coin.

En juin 2019, cet individu avait mis le feu à l’église d’Equihen-Plage entraînant des centaines de milliers d’euros de dégâts.

Mais en juin 2021 il avait également mis le feu à l’église Saint-Pierre-Saint-Paul au Portel. Pour ces faits il sera condamné à trois ans et demi de prison mais surtout à cinq euros de dommages et intérêts à verser à l’association paroissiale.

Aujourd’hui à Saint-Omer c’est encore une église qui a brûlé et il ne reste plus rien sauf les murs de pierre. Ce tragique incendie aura permis de mettre en lumière bien d’autres incendies criminelles. Pour rappel cette église avait 165 ans et elle avait été entièrement été rénovée et les travaux de restauration avaient été achevés en 2018.

Source: la Voix du Nord, « Eglise incendiée à Saint-Omer: Ce que l’on sait de l’incendiaire présumé qui a reconnu les faits ».  Article publié le 4 septembre 2024.

Les incendies d’églises ou départ de feu répertoriés en 2024

– Départ de feu sur l’autel d’une église à Dannevoux (Meuse) le 19 mai 2024 en plein fête chrétienne de la Pentecôte. Un bénévole a réussi à éteindre ce départ de feu in-extremis.

– Destruction suite à un incendie du confessionnal de l’église de Martigné-Briand en date du 27 juillet 2024.

– Toujours en juillet 2024, deux églises ont été incendiées en Nouvelle-Calédonie lors d’émeutes qui ont dégénéré en actes anti-chrétiens.

L’église Notre-Dame de Drosnay, Marne, le 7 juillet 2023

C’est dans la Marne qu’une église à pan de bois a pris feu le vendredi 7 juillet en fin de matinée. Cette église était unique en son genre au vu de sa structure à colombage. Malgré l’intervention de plus de quarante pompiers et plus de onze camions l’église a entièrement brûlée. Il ne reste pratiquement plus rien de l’église Notre-Dame sauf le porche.

L’église Saint-Laurent, Paris 10 ème

Après deux départs de feux le 17 janvier 2023 sur la porte de l’église Notre-Dame de Fatima (Paris 19 ème arrondissement) et le 22 janvier 2023 sur celle de Notre-Dame-des-Champs (10 ème arrondissement), la police était sur le qui-vive. Et à la faveur d’une nouvelle tentative d’incendie sur l’église Saint-Laurent, les forces de l’ordre ont pu interpeller un sans domicile fixe ukrainien qui a été placé en garde à vue. (Source: France Bleu, Incendie d’églises à Paris: un suspect interpellé, le 26 janvier 2023)

La chapelle de Saint-Eugène, Aurillac, le 29 décembre 2022

Cette petite chapelle qui faisait historiquement partie d’un établissement scolaire catholique, a brûlé le 29 décembre 2022. (source la Montagne)

L’incendie se serait déclaré un peu après cinq heures du matin. Les flammes ont dévasté toute la toiture de la chapelle et ce malgré l’intervention rapide d’une trentaine de sapeurs pompiers. A ce jour l’enquête est en cours et elle est menée par le commissariat d’Aurillac.

L’église Sainte-Croix, Saint-Gilles Croix de Vie, mai 2022

C’est un départ de feu suspect pendant la nuit du 18 au 19 mai 2022 auquel l’église Sainte-Croix a été confrontée. Ce sont des jeunes qui sortant d’un bar ont donné l’alerte. Le lendemain la piste criminelle a été privilégiée par le parquet des Sables d’Olonne. (Source : Ouest-France)

L’église Saint-Pierre-Saint-Paul, quartier de Wazemmes, Lille, mai 2021

Le 3 mai 2021, c’était au tour de l’église de Saint-Paul de connaître un départ d’incendie au niveau de la sacristie. La police nationale a immédiatement mis en garde la population sur les rumeurs d’incendie d’origine criminelle.  En effet toutes les portes de l’église étaient fermées et les pompiers ont même dû fracturer une porte pour pénétrer à l’intérieur de l’église.

Adresse: 23 rue du Marché, 59 000 Lille

L’église Saint-Aubin à Romilly-la-Puthenaye (Eure)

Un samedi matin vers 6 heures une église du département de l’Eure a été ravagée par les flammes. A l’intérieur de l’église se trouvait un superbe retable en bois sculpté qui avait la particularité d’être également entièrement doré. Celui-ci est malheureusement parti en fumé. L’église a entièrement pris feu. La toiture, le clocher et la charpente ont entièrement brûlé, il ne reste plus que les murs qui soient restés debout. (17 avril 2021)

La collégiale d’Avesnes-sur-Helpe, avril 2021

Lorsque ce bâtiment religieux du nord de la France a pris feu, le jour du lundi de Pâques, la thèse de l’incendie criminel a été immédiatement privilégiée par les enquêteurs. Et c’est en partie grâce aux caméras de vidéo-surveillance que les forces de l’ordre ont pu interpeller le suspect. Celui-ci s’était garé juste en face du parvis de la collégiale d’Avesnes sur Helpe avant de partir, un sac à la main vers l’église. Avant de mettre feu à l’église cet homme avait interrogé une passante sur l’heure de fermeture du bâtiment. Intriguée elle n’avait pas hésité à en informer les gendarmes. La vidéo et le témoignage ont donc permis selon le quotidien la Voix du Nord à appréhender le suspect. Un homme visiblement dérangé puisqu’il aurait déclaré aux enquêteurs « se raser les sourcils pour ne pas que les satellites entrent en contact avec lui ». Véritable fou ou criminel essayant de se faire passer pour un illuminé, cela reste difficile à dire. Mais toutes les hypothèses sur le profil du principal suspect restent envisageables.

Concernant l’édifice, c’est principalement des chaises et des tableaux qui ont pris feu. Les murs de la collégiale noircis par les fumées, sont là pour témoigner de la réalité de l’incendie.

La cathédrale de Nantes, 18 juillet 2020

Suite à son incendie la cathédrale de Nantes est en travaux
Suite à son incendie la cathédrale de Nantes est en travaux

Lorsque les français apprennent que la cathédrale de Nantes est en feu, ils sont sous le choc. Premièrement parce que cela arrive un peu plus d’un an après le triste incendie de Notre-Dame de Paris, mais aussi parce que cette cathédrale avait déjà subit un incendie qui avait ravagé sa toiture en 1972.

L’incendie qui a emporté le grand orgue de la cathédrale est dû à un bénévole rwandais en situation irrégulière. Celui-ci était pris en charge par l’évêché de Nantes qui lui avait d’ailleurs mis à disposition un hébergement. Il vivait avec des membres du clergé de Nantes. Mais malgré un profil, qui semblait irréprochable, quelques jours après l’incendie, cet homme de 39 ans, bénévole du diocèse, est passé aux aveux. Les enquêteurs avaient notamment relevé des traces de composants hautement inflammables sur les lieux de l’incendie. C’est ce qui les avaient poussé à continuer leurs interrogatoires autour des dernières personnes à avoir fréquenté l’établissement. À noter que ce ressortissant rwandais avait reçu une notification de quitter le territoire en novembre 2019 (source: Presse-Océan). Il aurait donc fini par incendier une cathédrale pour « matérialiser sa détresse ».

D’un crime à un autre

Malheureusement le parcours de cet homme au-dessus de tout soupçon ne s’arrêtera pas là. Laissé en liberté, il vivait au sein d’une communauté religieuse en Vendée. L’évêché n’étant pas rancunier il avait fini par trouver un hébergement à cet incendiaire à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée au sein de la congrégation des missionnaires montfortains. (source : le Monde, société, de l’incendie de la cathédrale de Nantes au meurtre d’un prêtre en Vendée, la dérive progressive d’Emmanuel Abayisenga, article du 9 août 2021)

Le 9 août 2021, ce désormais quadragénaire, débouté du droit d’Asile se rendait à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre pour avouer le meurtre du père Olivier Maire. L’homme décédé, était âgé de soixante ans et il officiait comme prêtre en Vendée.

La cathédrale de Rennes, le 12 juin 2020

Pendant la nuit du 12 au 13 juillet vers 1h50 du matin, un incendie a touché la cathédrale de Rennes. En effet des pompiers ont dû intervenir pour éteindre un incendie qui s’était déclaré devant l’une des portes de la cathédrale. Le caractère volontaire de l’incendie ne faisait donc aucun doute. D’ailleurs un jeune homme de 22 ans fut interpellé avant de passer en jugement en septembre de la même année. Devant le manque d’éléments la justice préféra relaxer le jeune homme, après selon Ouest France, un procès qui se serait passé dans un climat assez tendu. Le procureur aura quant à lui fait état d’une dynamique criminelle avant de demander trois années d’emprisonnement. Fort heureusement pour la présomption d’innocence et malgré « la conviction du procureur » la justice n’a pas suivi ces réquisitions. La jeunesse a donc encore de beaux jours devant elle.

Les dommages liés à l’incendie ne concernent que la porte arrière de la cathédrale et ils auraient été estimés à un peu plus de 40 000 euros.

L’église Notre Dame de Grâce à Eyguières, 21 avril 2019

Un adolescent de 15 ans qui souffrirait de troubles psychologiques a été arrêté et déferré devant un juge suite à l’incendie d’une partie de l’église d’Eyguières.

Cette église datant du XVIII ème siècle et se trouvant dans les Bouches du Rhône (13), a donc été malheureusement incendiée un dimanche après-midi vers 16h40. Le confessionnal et les meubles qui s’y trouvaient ont été complètement détruits. Mais selon France Bleu Provence, l’intervention rapide d’un riverain puis des sapeurs pompiers a permis d’éviter le pire. À noter qu’une estrade en bois à droite de l’autel a eu également le temps de prendre feu.  Un vitrail de l’église, datant du XVIII ème siècle, a été également totalement détruit par l’incendie.

Sans l’intervention du riverain, Joël Jouve, ce bâtiment religieux serait parti en fumée. Ce judoka de haut-niveau serait intervenu d’abord en jetant deux sceaux d’eau sur le feu grâce à l’eau présente dans les bénitiers. Puis grâce aux extincteurs du cinéma tout proche, il a pu ralentir, autant que faire ce peut, la propagation de l’incendie en attendant l’arrivée des pompiers. Le maire, Henri Pons a été ferme sur ce point, sans l’intervention de cet habitant les dégâts auraient été plus beaucoup plus graves.

Notre Dame de Paris, le 15 avril 2019

Le mystérieux incendie de Notre Dame de Paris dans la nuit du 15 au 16 avril 2019
Le mystérieux incendie de Notre Dame de Paris dans la nuit du 15 au 16 avril 2019

En fin de journée vers 18 heures, l’information est en train de tourner en boucle sur les radios. La cathédrale Notre Dame de Paris est en feu. Et en effet, les parisiens et les touristes de passage peuvent constater qu’un feu a démarré au niveau de la charpente alors que d’importants travaux de rénovation étaient en cours. Finalement c’est toute la charpente qui sera détruite et seuls les murs resteront debout. Les deux tours où se trouvent les cloches ne devront leur salut qu’au courage insensé de la trentaine de sapeurs-pompiers qui sont intervenus dans cette partie de la cathédrale pour tenter de circonscrire l’incendie tout en refroidissant la structure de l’édifice avec leurs lances d’incendie.

L’église Saint-Sulpice à Paris, mars 2019

La porte et la rosace touchée par l'incendie plus de deux ans après (Novembre 2021)
La porte et la rosace touchée par l’incendie plus de deux ans après (Novembre 2021)

Le 17 mars 2019, c’est au tour de l’église Saint-Sulpice d’être touchée par un incendie. Le feu était localisé au niveau de la porte monumentale de Saint-Sulpice. Même si les pompiers sont intervenus très rapidement pour arrêter l’incendie, les dégâts se montent à près de 900 000 euros. D’après le site d’information RTBF qui s’intéresse à vérifier les faits sur les incendies d’églises en France, le caractère criminel de cet évènement ne fait aucun doute. Un tas de vêtements déposés au pied de la porte du côté de la rue Palatine aurait été mis à feu. Une mise à feu humaine et délibérée selon les premières conclusions du laboratoire central de la Préfecture de Police.

Rue Palatine, une rue qui longe l'église Saint-Placide
Rue Palatine, une rue qui longe l’église Saint-Placide

La cathédrale Saint-Alain de Lavaur, février 2019

Pour ce nouvel incendie touchant un édifice chrétien, il faut se rendre dans le Tarn. En ce mardi 5 février 2019, un départ de feu a eu lieu dans la belle cathédrale Saint-Alain. La crèche a été complètement détruite par les flammes et fait assez étrange pour être signalé, un crucifix avait été posé à l’envers sur l’autel. Ce qui semblait être alors la signature non-équivoque d’un acte anti-chrétien. A noter qu’une statue représentant Jésus Christ avait été également endommagée. Selon le site d’information RTBF il s’agirait de deux jeunes lycéens de 17 ans qui seraient à l’origine des détériorations.

L’église Saint-Jacques de Grenoble, janvier 2019

En janvier 2019, on pouvait lire dans les médias locaux que l’incendie de cette église d’Isère était accidentel. Néanmoins dans les médias tels que France Bleu, la Croix et France 3 Région. Mais, on pouvait lire, neuf mois plus tard, que l’incendie était en fait d’origine criminelle. C’est à dire qu’il n’y a pas eu d’auto-combustion à cet église grenobloise et que des criminels ont sciemment mis le feu à l’édifice religieux pendant la nuit du 16 au 17 janvier 2019. Et c’est ainsi que l’église Saint-Jacques de Grenoble a rejoint la liste des églises brulées ou incendiées en France.

Pour information l’incendie de l’église de la rue Chamrousse avait été revendiqué par un groupe anarchiste dès le 22 janvier 2019. Les traces de carburant et le minutieux travail de la police ont permis de confirmer l’origine criminelle de l’incendie.

Eglise Sainte-Foy de Lyon (tentative d’incendie 28 janvier 2019)

Un quadragénaire qui comptait 23 antécédents judiciaires brisa un prie-Dieu puis tenta de mettre le feu à l’église. Pour ce faire il avait mis le feu à une nappe pour faire brûler l’autel de l’église. Le même jour cet homme, dont l’identité n’a pas été révélée, fut interpellé par la police. Ce quadragénaire défavorablement connu des services de police a été placé en milieu psychiatrique. On peut tout de même se demander pourquoi il aura fallu attendre la vingt-quatrième interpellation pour que soit miraculeusement retenue l’irresponsabilité judiciaire pour cause de troubles mentaux.

NDLR: A noter qu’en droit français une tentative d’incendie est jugée au même titre qu’un incendie criminel. La justice ne s’intéressera pas à  « un acte qui a réussi » mais aussi l’intention de commettre un crime ou un délit. En d’autres termes, et comme disent certains professeurs de Droit : « la justice n’est pas un jury de patinage artistique officiant lors d’une compétition. Les juges français s’intéressent aussi à l’intention de commettre un crime ». Car en droit français on ne juge pas uniquement aux tentatives criminelles qui réussissent, on punit aussi l’intention de nuire. C’est la raison pour laquelle nous mentionnons également toutes les tentatives d’incendie des églises sur le territoire français.

Eglise Sainte Foy de Sélestat, janvier 2019

Un départ de feu sur une table d’ornement a été constatée le 14 janvier 2019 dans une église du Bas-Rhin en Alsace. Ce départ d’incendie a nécessité l’intervention des pompiers.

Eglise Sainte Madeleine à Toulouse, décembre 2018

C’est durant la journée du dimanche 30 décembre que s’est déclaré un feu dans l’église et qui était visiblement d’origine volontaire. En effet des petits papiers brûlés par des flammes ont été retrouvés sur place. Un mur présentait lui aussi des traces dont l’origine ne pouvait provenir que d’une forte fumée. Selon les sources proche du dossier le feu se serait fort heureusement éteint par lui même.

Cathédrale Saint-Maclou de Pontoise, novembre 2018

Cette cathédrale du Val d’Oise a été l’objet d’un incendie au niveau de son clocher le samedi 24 novembre 2018. Intrigués par une épaisse fumée, les passants ont immédiatement contacté les pompiers qui ont pu intervenir pour éteindre l’incendie qui aura tout de même détruit une bonne partie du clocher.

Il est fort possible que l’origine de l’incendie soit d’origine purement accidentel et qu’il provienne d’un court-circuit du réseau électrique au niveau de l’horloge. Néanmoins un sac plastique retrouvé calciné sur un éclairage du clocher laisse le maire de Pontoise sans voix. Selon lui le clocher venait juste d’être nettoyé. L’enquête suit son cours. (Source: la gazette du Val d’Oise, Comment la cathédrale de Pontoise a échappé au pire, 16 avril 2019)

Les travaux pour restaurer le clocher de la cathédrale, classé bâtiment historique depuis 1840, ont été estimés à 250 000 euros.

Eglise Saint-Vaast de Béthune, juin 2018

Difficile de savoir comment l’église a pris feu lors de cette journée de juin 2018. Néanmoins le départ d’incendie a été maîtrisé par les pompiers qui ont pu intervenir, fort heureusement, suffisamment tôt. Cela n’empêche pas de comptabiliser ce bâtiment religieux catholique parmi la liste des églises brûlées en France.

Eglise Notre-Dame-des-Grâces de Revel, juin 2018

Un incendie s’était déclaré dans une église de Haute-Garonne (31) le jeudi 7 juin 2018. Heureusement pour l’église Notre Dame il avait été rapidement maîtrisé. Le sacristain qui était sur les lieux avait pu intervenir sur le départ de feu grâce à un extincteur. C’est également lui qui donna le signalement à la police d’un homme barbu d’une cinquantaine d’années. Des cannettes de bières avaient également été retrouvées à l’intérieur de l’édifice religieux.

Cet homme avait pu être rapidement interpellé, mais par manque de preuve il avait dû être relâché. Ce même homme dont on ignore l’identité a finalement été confondu par les enquêteurs. Ils ont donc fait la route depuis Revel pour Marseille pour l’arrêter. (la ville de Marseille étant devenu son nouveau lieu de résidence). L’homme interpellé à Marseille a finalement été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à un an de prison dont 6 mois ferme avec mandat de dépôt à l’issue de l’audience.

A noter que Notre Dame des Grâces de Revel est classée aux Monuments Historiques.

(Adresse: 39 rue Notre Dame, 31250 Revel)

cette liste est non-exhaustive.