Les photos vue du ciel de la plus jolie île d’Italie
C’est depuis le siège 31F, situé à l’avant-dernière rangée à l’aller et depuis le siège 5A au retour que j’ai pu réaliser une série de photos du nord de la Sardaigne. Durant tout le temps de vol les conditions météos et la lumière n’étaient vraiment pas terribles. Mais en arrivant sur l’aéroport d’Olbia les nuages étaient plus éparses et nous avons eu droit à quelques rayons de soleil. Il fallait donc être patient, attentif et créatif sur ce vol Paris Orly – Olbia. Et comme souvent, les photos prises en avion se révèlent toujours assez hypnotiques. Il suffit juste d’appuyer sur le déclencheur, en gardant la ligne d’horizon suffisamment droite et les photos sont réussies. La Sardaigne vue du ciel offre des vues assez sensationnelles, dommage que nous n’ayons pas tourné une fois de plus au-dessus de l’île.
Les photos de la Sardaigne vue du ciel
Longévité
C’est dans les terres dans le Nord-Est de la Sardaigne que se trouve le plus vieil arbre d’Italie. L’arbre en question est un olivier et il situe à côté de Luras, dans la province de Sassari non loin du lac de Liscia. On estime son age à près de 3 000 ans, d’où son surnom de « Grand Patriarche ». Un arbre dont la hauteur avoisine les 10 mètres pour une circonférence de 12 mètres.
L’île des centenaires
Il y a quelques années des chercheurs (dont le Docteur Roger Corder) ont remarqué que les sardes vivaient en bonne santé et de nombreuses années. Ils ont même même identifié des foyers de centenaires. La Sardaigne rejoignait ainsi la Crète au Palmarès des pays où l’on vie le plus longtemps.
Alors que l’on s’apprêtait à parler du régime crétois. Un régime fait de poissons, de légumes, d’huile d’olive et de soleil. Le seul régime connu qui permet de vivre vieux. Les chercheurs étaient en fait assez décontenancés avec les sardes. En effet ils étaient stupéfaits par l’amour démesuré des sardes pour la viande de sanglier, la charcuterie et les excès alimentaires. Il fallait se rendre à l’évidence, les sardes et les crétois n’avaient pas grand chose en commun. Hormis peut-être le fait de vivre pour les uns à l’ouest de la Méditerranée et pour les autres à l’est de cette même mer.
Le vin sarde
En analysant le « bol alimentaire » des sardes, ces mêmes chercheurs se rendirent compte que les centenaires déclaraient boire pas mal de vin rouge local. Hors le vin rouge du coin provient d’un cépage bien particulier, le cannonau. Un raisin noir de Sardaigne qui a pour propriété d’être très tannique. Et c’est cette même tannicité du vin* qui explique la présence plus importante de Polyphénoles dans lesquels on trouve de la procyanidine. Une molécule qui a la particularité de dissoudre les graisses. Lorsque le vin est ingéré les polyphénoles et leurs molécules passent dans le sang. Leur présence dans le sang est donc une aubaine pour les artères coronariennes car la procyanidine peut avoir une action bénéfique en « dissolvant les graisses ».
*A consommer avec modération, le vin n’est pas encore un médicament et lorsque l’on en consomme trop c’est le foie qui trinque.
source: A table citoyens de Perico Legasse. Editions du Cerf.
L’ironie du sort
Le centre de la Sardaigne est propice à l’agriculture. Et pendant des siècles ce sont les hommes qui ont hérité des terres les plus fertiles du centre de l’île. Les femmes quant à elles, obtenaient généralement des terrains qui ne valaient rien le long des côtes sardes. Mais à partir de 1970 et l’avènement du tourisme, ce sont les femmes qui ont commencé à gagner de l’argent et à devenir riches. Tout simplement en vendant à prix d’or des terrains qui au début du siècle ne « valaient rien ».
crédits photos: Yann