Louer un scooter en Thaïlande, ce qu’il faut savoir

Un conducteur de scooter en Thaïlande à Chiang Mai
Louer un scooter en Thaïlande, comment ça marche

Comment louer un scooter en Thaïlande ?

Louer un scooter en Thaïlande est super facile. Généralement le loueur vous demandera 5 dollars US par jour et votre passeport comme caution. A noter qu’il est très fortement déconseiller de laisser votre passeport au loueur et c’est même illégal.

La location d’un scooter en Thaïlande à la loupe

Permis moto français + permis international

Et c’est là où les ennuis commencent. Car pour louer un scooter en Thaïlande il faut être titulaire d’un permis moto et bien sûr avoir obtenu en préfecture ou par internet le fameux livret dénommé permis international.

En pratique les loueurs se moquent de savoir si vous êtes titulaires de quelques permis que ce soit. Ils ont des scooters disponibles à la location et le plus important pour eux est de rentabiliser leur parc de véhicules.

Pour ceux qui ont passé leur permis dans les années 2000 vous devriez pouvoir passer entre les gouttes. Puisque on donnait automatiquement le permis A1 (moto – de 125 cc) aux titulaires du permis B. Ainsi que le permis triporteur #WTF je n’ai jamais compris l’intérêt de cette mention hormis pour le petit millier de salariés qui se destinent à l’entretien des espaces verts de la région parisienne ou à conduire un Tuk-Tuk en Asie du Sud-Est.

Le permis moto est obligatoire pour louer un scooter en Thaïlande
Thaïlande, le permis moto est obligatoire pour louer un scooter

Le passeport et le loueur

Les loueurs ont l’expérience, ils sont en effet souvent confrontés à des voyageurs fauchés, malhonnêtes ou franchement escrocs. Bref, les loueurs ne font pas dans les bons sentiments. La confiance c’est pour la famille et les amis.

En Thaïlande, les loueurs vous demanderons votre passeport pour se couvrir en cas de vol ou en cas d’accident. Et même si leur scooter ne freine pas vraiment et que les pneus sont lisses. En cas d’accident ou de dommages, vous seul serez tenu responsable et vous devrez payer les réparations. Sous peine de ne pas être en mesure de reprendre l’avion. Car tant que vous n’aurez pas payé on ne vous rendra pas votre passeport. Même si ce n’est pas légal certains s’affranchissent de ces lois.

Car ce qui importe le plus les loueurs, c’est le vol. Car donner un scooter contre une location journalières de 5 dollars c’est un peu le deal de l’année pour une personne qui serait mal intentionnée. Alors les loueurs essayent de se couvrir comme ils le peuvent. Mais passons. Dans le cas où vous feriez voler votre scooter, il est écrit noir sur blanc sur tous les contrats de location que vous vous engagez à payer la somme de 35 000 baths. Cela équivaut à un peu mois de 1000 euros soit au rachat à neuf d’un scooter. Mais c’est une belle somme tout de même.

Le port du casque

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le port du casque est obligatoire en Thaïlande. Ce n’est pas l’Italie (du sud) où l’on voit des jeunes rouler en vespa les cheveux au vent. Et encore je crois que la législation a évolué dans le pays du vespa…

Même si le casque de chantier en plastique que l’on va vous remettre ressemble d’avantage à un casque « playmobil » qu’à un équipement de sécurité validé par la sécurité routière, il va falloir quand même vous résoudre à le porter.

De mémoire la police thaïlandaise est très regardante sur ce genre de choses surtout dans les zones touristiques. A Pukhet  vous serez systématiquement arrêtés et verbalisés. Dans le nord du pays c’est nettement plus relax. Les locaux et les touristes roulent sans casque, au péril de leur vie, et cela semble plutôt bien se passer vis à vis de la police.

crédits photos : Escale de nuit