Partir dans un pays pauvre

Partir dans un pays pauvre n’est jamais une chose évidente. Et ce que vous y alliez pour le travail, les vacances ou parce vous avez décidez de vous engager dans une ONG.

Partir dans un pays pauvre, les conseils et les bons réflexes à avoir

Dans les rues de Siem Reap au Cambodge
Le Cambodge, l’un des pays les plus pauvres d’Asie

1. Voyager dans un pays pauvre

Se déplacer dans un pays pauvre n’est jamais une chose facile. D’abord l’état des routes n’est pas forcément idéal. Pour faire 250 kilomètres vous allez mettre entre 5 et 6 heures. Sans compter les arrêts, les pannes, les routes coupées ou tout autre impondérable.

Pour éviter le train, le réflexe peut-être de prendre le train. Mais il n’existe pas forcément de ligne ferroviaire qui desservent tout le pays. Enfin même s’il existe un train, notre expérience nous à démontrer qu’il est toujours compliqué d’acheter un billet. Par exemple les billets peuvent être achetés par les locaux des mois à l’avance. Et il n’y a pas forcément de système de réservation par internet. Dans un avenir plus ou moins proche cela deviendra très certainement possible, mais pour l’instant de nombreuses régies ferroviaires n’ont tout juste pas les moyens d’investir des millions d’euros dans un système de réservation performant.

l’un des pays les plus pauvres d’Amérique, la Bolivie, on a donné pendant longtemps la priorité au transport de marchandises. Et surtout au transport des matières premières provenant des différentes mines du pays.

2. Pourquoi pas partir dans un pays pauvre et travailler pour une ONG

Lorsque l’on souhaite « aider » les autres, il est impératif de bien cerner ses points forts et ses faiblesses. Tout d’abord il faut être sûr que l’on puisse aider les populations locales et ce grâce à des compétences vraiment utiles et applicables dans le pays. Car on ne part pas pour donner des sourires et soutenir moralement des populations en danger. Partir pour travailler et vivre dans les pays les plus pauvres de la planète aura forcément un impact sur votre vie. Votre vision des choses va changer et votre santé risque également d’en pâtir. Que ce soit des maladies transmises par les moustique ou l’intervention sur des zones de guerres, travailler pour une ONG en milieu hostile n’est jamais anodin.

le type de profil recherché en ONG

Si vous souhaitez partir travailler dans une ONG, sachez que ces organisations recherches prioritairement des infirmières et des médecins et parfois des chirurgiens. Ensuite un autre profil est généralement recherché, il s’agit de celui d’ingénieur agronome ou ingénieur hydraulique. Enfin si vous avez des connaissances en comptabilité, vous pourrez postuler pour un poste d’administrateur. Une sorte de contrôleur de gestion qui suit les dépenses de la missions et qui suit l’évolution du budget.

Les types de contrats proposés sont généralement des CDD de 6 ou 12 mois et la rémunération ou les indemnités varient entre 700 et 1200 euros. Ces sommes sont généralement des indemnités versées directement dans votre pays d’origine. Le but des ces sommes d’argents sont de vous aidez à faire face à vos dépenses courantes. Location de votre appartement et le paiement de vos différentes taxes et impôts. Taxe d’habitation, impôt sur le revenu de l’année N-1 ou encore vos factures d’abonnement pour l’électricité, le gaz ou le téléphone etc.

Une mission et des conditions de travail difficiles

Mais sachez que les ONG recherchent avant tout des professionnels motivés sans état d’âme. Vous n’êtes pas là pour avoir bonne conscience, faire carrière ou fuir votre routine. lorsque l’on travaille pour une ONG on est là avant tout pour effectuer une tâche dans un environnement difficile. Mais aussi pour travailler en équipe, remplir une tâche précise. Il est préférable d’avoir une santé de fer, une bonne résistance au stress et un mental à toute épreuve. Bien évidemment que si tout ce passe bien, l’ONG continuera à vous proposez des postes.

3. Vivre dans un pays pauvre

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, vivre dans un pays pauvre n’est pas forcément une bonne opération financière. Car si l’on souhaite vivre à l’européenne, vous allez vous retrouver dans les grands restaurants et autres grands hôtels réservés aux « apparatchiks » et autres privilégiés du pays.

D’autre part en tant qu’étranger il va vous falloir quelques mois avant de comprendre comment le pays marche et connaître les véritables prix pour une course en taxi ou un repas au restaurant.

Et même si vous aimez vivre comme un local, nous serions très étonné qu’en cas de souci de santé, vous acceptiez de vous faire soigner dans un dispensaire qui manque de tout. Vivre dans un pays pauvre n’est jamais anodin. L’eau n’est pas forcément potable. Car même si vous achetez de l’eau en bouteille, rien ne garantie qu’elle soit vraiment saine. D’ailleurs les instances sanitaires du pays sont parfois débordées par l’ampleur de la tâche.

Partir au Niger un pays pauvre en Afrique
Dans les plaines arides du Niger

4. Santé, bien se renseigner avec de partir

Palud, dengue, Zika, les moustiques sont parmi les espèces les plus dangereuses de la planète. D’ailleurs l’utilité est de réguler les populations en surnombre…

Hygiène alimentaire

Concernant l’eau, il est important de consommer de l’eau en bouteille, acheté dans des boutiques sérieuses qui ne vendent pas de contrefaçon.

A propos de l’alimentation, nous vous conseillons d’éviter tous les aliments non-cuit, du moins dans un premier temps. Les premiers temps vous pouvez par exemple privilégier les soupes et le thé noir.

Eviter de manger près des gares ou des terminaux de bus. Généralement ces établissements se concentre sur le flux de clients qui sont de passage. Et la qualité de ce qui est servi s’en ressent. Inutile de penser à la fidélisation des clients.

Vaccination

Avant de partir à l’étranger, l’idéal est de faire un tour dans le service vaccination d’Air France. Ce sont des professionnels et ils vous feront tous les vaccins nécessaires.

Hépatite A, rage, DT-polio, fièvre jaune. Il y a également le vaccin contre l’encéphalite japonaise, qui se transmet par les tiques en Sibérie et dans les forêts d’Europe ou par les moustiques en Asie.

crédits photos: Yann & Fred