Correspondance depuis le ciel grecque
Quelques photos d’un pays que j’affectionne particulièrement, la Grèce et ses innombrables îles perdues dans la mer Egée. Ce pays au style inimitable affectionne le mélange des genres. Un petit bout d’Europe au relief exceptionnel, des montagnes magiques qui disparaissent dans une mer magnifique au bleu intense. Une mer, au caractère très affirmée et des îles discrètes, d’une sobriété et d’une simplicité à tomber par terre. La Grèce vue du ciel c’est un peu comme un moment d’éternité et d’émotion intense. Encore faut-il penser à regarder par le hublot.
En Grèce le bleu et le blanc sont les couleurs leitmotiv du pays. Le bleu et le blanc sont d’ailleurs les couleurs du drapeau grec.
Les vents grecques et Poseidon
Le vent est ici un subtil mélange de jeux d’été et de conditions hivernales. Poseidon règne ici en maître.
Ce souffle est si fort qu’il parvient à vous envelopper, à vous transcender, à vous emmener sur les chemins de votre imaginaire. Un vent qui disparaît aussi vite qu’il est venu, presque comme un être insaisissable. Pas étonnant que durant l’antiquité, on est essayé de personnifié cet événement intemporel. Et pourquoi pas.
Car après tout les hommes vont et viennent apparaissent et disparaissent aussi vite qu’il sont venus c’est donc exactement le même mécanisme que le vent. C’est aussi cela le voyage de la vie. Les amis, la famille est la mais après 1 heure, 1 jour, 1 mois, ils peuvent disparaître à tout moment. Victor Hugo « disait la vie est un instant dans l’éternité ».
Nous sommes le vent, nous allons et nous venons et nous disparaissons un jour pour toujours.
Petit manifeste pour un soutien inconditionnel à la Grèce
Située dans l’extrême Est de l’Europe, la Grèce résonne comme le règne infini de la vie. Tout est là comme figée dans le temps. Et la nostalgie que je ressens pour ce pays, est une thérapie, une envie d’en parler pour mieux s’en rappeler. Un discours intérieur, beaucoup d’amour pour ce petit pays qui souffre sous le poids d’une dette abyssale que seuls des entités abstraites ont pu engendrer. Que ce soit le vent, la mer, les rochers, les îles grecques, tout cela est éternel.
Vous pouvez vous acheter une île où le port de la belle ville d’Athènes, mais n’oubliez jamais que vous en serrez qu’en l’humble locataire pour les 30 ou 40 années à venir. Vous, ostensibles créanciers, sachez que la condition humaine ne supporte pas l’éternité tout est voué à disparaître, même vos avoirs. Et si tout se perpétue c’est parce qu’il a des enfants et des petits enfants qui ne sont que nos temporaires remplaçants. En d’autres termes la dette grecque ne vaut rien, vous vous battez un peu comme Don Quichotte qui se battait contre des moulins à vent.
Philosophie et photographie
Je suis attiré par la mer Egée comme Icare l’était pour le soleil. Cela tombe bien j’arrive en Grèce par avion, cela sera l’occasion d’essayer de faire quelques photos depuis ce qui se rapproche de l’Olympe, le ciel, que dis-je l’espace aérien grecque.
La Grèce vue du ciel
crédits photos: yann