La Chine, a pour moi, trois portes d’entrées principales, Pékin, Schanghai et Hong-Kong. Certes j’aurai aimé découvrir le pays en passant par une frontière terrestre celle du Vietnam ou de la Birmanie par exemple. Mais découvrir le pays en rentrant par la capitale, c’est un symbôle fort et une émotion indescriptible.
Carnet de voyage – un septembre à Pékin
Mon avion a du partir vers midi, heure française. L’arrivée sur le territoire chinois eu lieu vers 7 heures du matin. Autant dire que le premier jour à Pékin fut assez étrange et cela aurait pu être très dur. Mais comme toujours avec le voyage et les découvertes qu’il engendre, la fatigue passe toujours en arrière plan.
Pékin est pour moi une ville du bout du monde, un rêve resté inachevé pendant une éternité, un rêve secret, un rêve de l’enfance inspiré par un livre « Paris – Pékin par le transibérien ».
« Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité. » Antoine de Saint-Exupéry
Pékin est une ville halluciante, un jungle urbaine, une capitale politique, un symbole. Une ville où tout est immense, c’est la deuxième plus grande ville de Chine.
Pékin, une ville où les gens cohabitent et vivent en harmonie. L’harmonie un concept asiatique dont je ferai bien de m’inspirer un peu, du moins de temps en temps.
Ici à Pékin tout est demesurée, moderne, la vie est intense et tout va très vite. La population tolère la population, j’ai même eu l’impression que les chinois étaient très gentils. A aucun moment je n’ai ressenti le danger, même lors de mes balades nocturnes. Je peux dire que Pékin est une ville où je me suis senti immédiatement chez moi et où j’ai eu envie de rester.
Bref j’ai été à Pékin et je fus heureux comme un gamin qui découvrirait la vie en grand au lieu d’aller à l’école. Un sentiment d’école buissonière. La suite comme d’habitude en noir et blanc et argentique.
#LeicaM6 #Ilford #noir&blanc #Pékin
Nota bene : Le film s’est cassé et le développement n’a pas pu se faire dans des conditions optimales d’où certaines trainées sur les images. Le miracle de l’argentique. Alchimie photographique.
Brèves Pékinoises
Regarder de l’autre côté des couleurs, de l’autre côté des lignes – une communauté créative qui s’exprime à Pékin – un lieu artistique unique où s’exprime l’art contemporain : le 798 art district Pékin.
La nuit tous les chats sont gris, la nuit pour moi c’est un peu comme un moment qu’il faudrait rapporter des ses voyages. En trouvant un toit c’est alors toute la verticalité de la ville qui appraît sous nos yeux ébahis. Oui, Pékin se visite la nuit.
Crédits photos : Escale de nuit – Yann Vernerie