Tergiversations et tribulations Ostendaises
De passage à Ostende un peu malgré moi, j’ai longtemps hésité à faire un post sur cette ville. Une halte rapide et forcée sur cette jolie ville portuaire un dernier soir d’été 2016.
Petit à petit je m’imprégnais de cette ville, à vrai dire, j’avais un peu peur que cette halte ne soit qu’un bis repetita de Knokke le Zout, une ville froide et snob où je m’étais arrêté quelques années auparavant.
C’est peut-être parce qu’Ostende est avant tout une ville portuaire avec une véritable activité qu’elle en devient plus charmante et plus humaine? Mais en tout cas une chose est sure, c’est l’une des plus belles villes de Belgique.
L’activité est peut-être l’aide la plus efficace pour créer quelques traces d’humanité.
En approchant le centre ville piétonnier entre le port et la plage, je me demandai ce que je faisais là.
Centre ville définition: ensemble bétonné qui offre un intérêt très limité et où tous les restaurants semblent pratiquer des prix prohibitifs.
Rien donc de très original. En d’autres termes une sensation étrange s’empare du voyageur qui n’a d’autre impression que celle d’être quelques part en région parisienne.
A noter que l’intérêt des centres villes est généralement inversement proportionnel à sa date de création.
Le port et le front de mer
Le grand port reste à taille humaine, au programme des mouettes, peut-être quelques écluses et de nombreux ponts tournants. Et cela donne un côté très particulier et très maritime à la ville.
Le front de mer offre quant à lui de grandes digues, quelques installations artistiques, des cafés sur la plage et une immense étendue de sable.
Les photographies d’Ostende suscitent chez moi une mélancolie certaine. Ces images de plage, de bateau et de coucher de soleil suffisent à créer une émotion et à réinterpréter mon voyage.
Cette balade impromptue sur la côte belge a réveillé chez moi des sensations qui m’ont aidé à me projeter dans une autre dimension, dans un autre voyage.
Ostende sur Mer
crédits photos: Escale de nuit – yann