La disparition d’un avion de la Malaysia Airlines.
Le 11 mars 2014, le parquet de Paris ouvrait une information judiciaire suite à la disparition le 8 mars du vol MH 370 à 1h22 du matin. Des années après, la disparition du vol MH 370 reste un mystère. Un avion, dont personne n’est capable de retracer la trajectoire. Pire celui-ci s’est brutalement volatilisé dans la nuit. Cet aéronef de l’avionneur américain Boeing n’est autre que le 777. Un avion réputé ultra sûr. Un élément de plus qui ne fera qu’alimenter les hypothèses et les suppositions les plus farfelues.
La disparition d’un vol de nuit
Plus l’enquête avance et plus l’on se rend compte que l’on ne sait pas grand chose. D’ailleurs l’organisme en charge de l’enquête déclarera après avoir étudié l’affaire qu’aucune pise n’est privilégiée. En effet tous les dispositifs de géolocalisation que possède l’appareil été cessés d’émettre d’un seul coup. Une perte de signal à 1 heure 22 du matin en date du samedi 8 mars 2014. A bord du Boeing 777 seul le système de communication des moteurs Rolls Royce aura continué à émettre quelques heures encore après la perte du signal. Cet avion qui aurait mystérieusement changé de cap dans la nuit du 7 au 8 mars 2014 restera une énigme. Le dernier message émit par l’équipage de l’avion provenait du co-pilote. A 1h19 du matin, l’avion sort de l’espace aérien de la Malaisie. A cette occasion le co-pilote a souhaité une bonne nuit au contrôleur aérien malaisien. Après cela le vol disparaîtra dans la nuit. Alors qu’il est sensé être dans l’espace aérien du Vietnam, le contrôleur aérien perd d’entrée de jeu le contrôle avec le vol Kuala Lumpur – Pékin. A 1H38 du matin le contact l’avion est déclaré officiellement perdu et les vietnamiens transmettent l’information à leurs confrères malaisiens. Ce à quoi les malaisiens répondent que l’avion est toujours localisé mais il se trouverait à trois cents kilomètres à l’Est de sa trajectoire. Ensuite les radars et autres systèmes de contrôle ne feront qu’enregistrer des données de localisation ou de localisation supposées, voir même de projections qui ne permettront jamais de retrouver la trace de l’avion qui vient de cesser d’émettre.
L’équipage de l’avion MH 370
Ci-dessus la photo des deux pilotes émérites de la compagnie aérienne malaisienne. L’un avait 27 ans et l’autre 54 ans. Un pilote expérimenté était donc en binôme avec un pilote novice. Un grand classique dans les entreprises qui souhaitent faire passer l’expérience de leur personnel. L’un finira un jour par partir à la retraite tandis que l’autre continuera à exercer pendant quelques décennies. On ne le répète pas assez mais l’humain est central dans les entreprises. Malheureusement aujourd’hui la priorité est à la standardisation des tâches afin de baisser les coûts et d’augmenter les marges, mais cela est un autre sujet. Une chose est sûre c’est que cet équipage illustre bien la volonté d’une entreprise, la Malaysia Airlines d’assurer son avenir et de bien former ses pilotes.
Le casse-tête chinois de Malaysia Airlines.
Retrouver l’avion disparu se révèle pire que de chercher une aiguille dans une botte de foin! Le seul problème pour les autorités malaysiennes c’est de retrouver la botte de foin afin de pouvoir commencer à chercher!
La zone recherche fait un rayon de 5000 kilomètres. C’est l’immensité de la zone qui entraine une impossibilité de lancer des recherches « classiques ».
Etant donné que les trois moyens de localisation de l’avion ont fini d’émettre en même temps on présume une explosion ou un détournement.
Les systèmes de localisation d’un avion
Un avion possède trois systèmes de positionnement. Il y a le transpondeur, l’ADSB et l’ACARS. Le transpondeur est un émetteur qui permet de signaler la présence d’un avion. L’ACARS quant à lui est un système qui transmet les données techniques au constructeur de l’avion. Enfin l’ADSB est une sorte de GPS qui permet en relation avec les satellites de déterminer une position GPS. Mais hormis ces trois systèmes auxquels les pilotes ont en théorie accès, se trouve un quatrième système de communication. Il s’agit d’un « Log No Request ». Un système qui équipe les moteurs d’avion et qui permet lui aussi comme pour l’ACARS de permettre au constructeur d’obtenir des données en temps réel. C’est ce système qui continuera à envoyer des accusé de réception des messages. Le dernier accusé de réception du système « log no request » date du samedi 8 mars 2014 à 8h19.
Etant donné qu’il est impossible de localiser l’appareil via les moyens techniques prévus à cet effet, il ne reste plus que la recherche physique. Les forces aériennes malaysiennes ainsi que celles des pays limitrophes s’envoleront donc pour une mission de repérage et de recherche. Ils ont quadrillées la zone des jours durant sans résultat. Avec de petits avions, les malaysiens et les vietnamiens ont survolé plus de 20 000 milles nautiques carrés soit l’équivalent d’environ 37 000 kilomètres carrés. Le résultat est nul et l’incompréhension voir la colère des familles grandit.
En pratique les recherches ont consisté à l’époque à survoler l’espace maritime à environ 150 mètres d’altitude. Et cela n’a malheureusement rien donné.
L’arrêt des recherches le samedi 15 mars 2014
Après avoir quadrillé une pseudo zone de recherche les énergies se concentrent désormais sur deux corridors:
– La zone de recherche au nord, qui s’étendait du Kazakhstan au nord de la Thaïlande.
– et la zone de recherche au sud un espace qui partait de l’Indonésie pour s’étendre à une bonne partie de l’Océan indien méridional.
« Le 21 mars 2014 on déclare que des débris auraient été aperçus dans le corridor sud. Des bateaux et des avions seront envoyés sur place pour « quadriller la zone » et idéalement repêcher les déchets. Mais cette recherche qui s’est poursuivie sur l’eau ne produira pas de véritable résultat.
Les autorités chinoises ont, quant à elles, dédié 21 satellites pour enquêter sur ce que l’on pourrait considérer comme étant un acte délibéré. A ce jour nous n’avons pas d’éléments probant à vous rapporter.
Pendant ce temps là l’enquête se poursuit au sol
Quand la police malaisienne perquisitionnait les domiciles des deux pilotes du vol de MH370 de la Malaysian Airlines.
La fausse piste du simulateur
Une découverte : le commandant de bord possédait un simulateur de vol chez lui, néanmoins ce n’est pas interdit et cela est relativement courant chez les passionnés. D’autre part il est plutôt réconfortant de voir des salariés qui s’entraînent et qui continuent de se former plutôt que des les voir participer à des soirées arrosées ou circulerait des stupéfiants.
Néanmoins lors de l’inspection du simulateur de vol, les inspecteurs se sont rendus compte que le pilote avait tenté via le simulateur de poser un Boeing a cinq reprises sur une piste faisant un kilomètre (1000 mètres). Ce nouvel élément laisse penser les enquêteurs que le pilote aurait pu ainsi préparer le détournement de l’avion vers un lieu difficile d’accès et dépourvu d’infrastructure correcte.
Il y aurait 600 pistes dans cette région d’Asie du Sud-Est. Mais depuis 2014 la carlingue de l’avion aurait forcément été vue quelque part.
D’autre part il est tout à fait compréhensible qu’un pilote relève le défi de se poser sur la distance la plus courte possible. Lorsque l’on est pilote d’avion on sait très bien qu’un problème peut survenir à tout moment. Et être dérouté sur un petit aéroport qui possède une piste très courte est la hantise de tous les pilotes (qui se retrouvent dans ce genre de situations pour le moins rarissimes).
Ce qui est très compliqué dans cette affaire, c’est que l’avion s’est très probablement crashé en mer. Il va donc être mission impossible de retrouver la carlingue et les deux boites noires. Car dans cet endroit du globe les profondeurs de l’océan Indien sont vertigineuses et atteignent allègrement quelques milliers de mètres de profondeur.
Où est le Boeing 777 de la Malaysia Airlines ?
La compagnie Malaisienne est au bord du précipice devant une telle énigme et la responsabilité vis à vis des passagers embarqués.
Un ministre malais un peu perdu, tout un symbole
La Malaisie incapable de remonter la piste fait appel à l’aide International pour poursuivre les recherches sur une zone qui s’agrandit de jour en jour.
Le gouvernement malaisien a admis que le Boeing 777 MH 370 qui a disparu, aurait volé sept heures en évitant les radars civils. Mais cela ne reste qu’une supposition.
Une chose est sûre, les conséquences économiques pour cette compagnie aérienne, déjà déficitaire, seront très lourdes. Et ce grave événement marquera durablement l’histoire de l’aéronautique mondiale.
Le vol fantôme de la Malaysia Airlines MH 370
Le Boeing triple 7 a disparu depuis maintenant bien trop longtemps. Une disparition inédite puisqu’un avion disparait avec ses passagers « sans laisser de traces ». Les 227 passagers et 12 membres d’équipage dont la disparition subite les laisse dans une situation très compliquée à gérer. Il n’y a même pas de boîte noire à exploiter. De temps à autre des livres sont publiés et à chaque fois leur auteur présente une nouvelle hypothèse. Généralement publiés autour de la « date anniversaire » de la disparition du vol MH370, ces livres n’ont pas grand intérêt. Ils rapportent ce que l’on sait déjà et livrent de ça et là des informations rapportées par un contact bien placé qui connaît un général de l’armée américaine. Un grand classique de ce genre de littérature.
Des informations troubles :
Les radars militaires malaysiens ont repéré le MH 370 sur leur radar. On y voit le vol MH 370 revenir sur ses pas. Ceux qui ont eu accès au plan de vol décrivent un zigzag entre la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie en prenant soin de ne surtout pas rentrer dans les espaces aériens de ces différents pays.
Signe troublant deux iraniens ont voyagé sur le vol avec des passeports volés et des billets d’avion achetés en Thaïlande. Néanmoins après enquête la police thaïlandaise déclara qu’il s’agirait peut-être de deux jeunes qui souhaitaient immigrer en Allemagne. Interpol confirmera également ces déclarations. Reste une interrogation et des doutes sur la sécurité de l’aéroport de Kuala Lumpur. En effet il est théoriquement impossible de voyager avec un passeport volé. Cet élément n’aura servit qu’à obscurcir encore un peu plus le mystère du vol MH 370.
Que transportait l’avion MH 370?
La Malaysia Airlines a reconnu avoir transporté des batteries au Lithium sur ce vol. Problème, cela est strictement interdit. Il n’y aurait pas dû avoir de batteries au lithium à bord.
Ont-elles explosé en provoquant une baisse de pressurisation à bord et la perte de connaissance des 239 occupants? Pour rappel en cas de dépressurisation de la cabine les réserves en oxygène de l’appareil ne sont que de 20 minutes, le temps de redescendre à une altitude plus raisonnable.
L’étrange hypothèse des ingénieurs
À bord étaient présents également vingt ingénieurs de la société Freescale, entreprise qui venait juste de déposer un brevet sur la possibilité de rendre des avions furtifs.
Qui avait intérêt à faire disparaître ces 20 ingénieurs?
Ce qui est le plus inquiétant, ou du moins ce qui nourrit l’incompréhension de tous, c’est que la liste officielle des passagers n’avait toujours pas été communiquée et ce plus de 18 mois après la disparition de l’avion. Néanmoins il faut reconnaître que l’hypothèse de s’attaquer à un avion entier pour faire disparaître un avion entier pour « neutraliser » des ingénieurs qui ne travaillent pas seuls sur un projet de cette envergure paraît assez peu probable.
L’avion a-t-il été pris en main depuis le sol?
L’avion aurait-il été abattu par les forces armées américaines.
En effet quelques éléments semblent faire pencher l’affaire vers une tentative d’attentat d’une base américaine située au sud des Maldives.
Au passage, pourquoi la NSA a classé les éléments concernant la disparition du vol comme secret défense?
Peut-être parce que les américains ne souhaitent pas se voir propager la ou les méthodes permettant à mettre hors service les transpondeurs et les autres systèmes de localisation des aéronefs.
L’avion de la Malaysia Airlines a pu disparaître aussi parce que le MH 370 se rapprochait trop dangereusement d’une des bases de l’armée américaine. On pense à la base Diego Garcia et à une visite d’État improbable et d’une une mystérieuse partie de golf entre le premier ministre malaisien et le président des États-Unis.
Quand l’affaire rebondit avec la découverte de débris du MH370!
Le 29 juillet ont été retrouvés sur la côte Est de l’île de la Réunion : un bout d’aile et un morceau de valise. Ce rebondissement dans l’affaire du vol MH 370 permet de tirer un trait sur la piste d’un atterrissage discret quelque part sur une des pistes d’Asie du Sud-Est.
Sur l’aile il y a un numéro de série qui permettra ou pas de faire le lien avec le Boeing 777 disparu.
D’où viennent ces débris? Celui qui élucidera la question trouvera le lieu du crash.
Or l’étude des courants ne démontre pas la possibilité que ceux-ci aient pu passé de l’Australie vers la Réunion. Dans cette zone du globe le courant va dans l’autre sens c’est à dire d’est en ouest.
Ironie du sort
La Malaisie n’a jamais répondu aux demande de la France afin de pouvoir accéder au dossier.
On rappelle que quatre français avaient disparu avec le vol MH 370.
Pour l’instant la pièce tant convoitée se trouve à Toulouse Balma, dans les bureaux du BEA.
Néanmoins aujourd’hui la Malaisie ordonne à la France de lui rendre le flaperon! Or la pièce du Boeing 777 appartient à la France. Il a été retrouvé sur les côtes françaises de l’île de la Réunion.
Une chose est sûr le mystère s’épaissit plus le temps passe et plus grand monde ne souhaite communiquer sur cette affaire qui on l’espère finira par être résolue un jour .
Néanmoins les familles des victimes continue de se mobiliser et tentent via des moyens dérisoires de faire parler les faits et de recouper, de vérifier les informations fournit par la Malaisie. D’autres essaye de continuer à vivre après cette histoire impensable.
Attentat, détournement ou missile?
Destruction en l’air, destruction à la surface de la mer. Cela semble tout de même peu probable.
dernière mise à jour le 18 mars 2021